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Atelier Fol'Fer
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Le terrorisme pastoral
Jean-Pierre Moreau
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 6 Mai 2009
- 9782357910041
Mon intention initiale n'était pas d'écrire un livre mais de présenter à quelques amis les conclusions d'une brève enquête sur la résurgence de la théologie de la libération à travers les textes et les faits incontestables dont j'avais con-naissance.
A ma grande surprise la matière est devenue si abondante et si complexe que s'en tenir à la simple évocation, même détaillée, d'un phénomène local, voire national, ne rendait pas compte d'une entreprise intercontinentale. En fait, en ce début du XXIe siècle, un simple récit ne pouvait suffire à expliquer une page d'histoire de l'Eglise. Car il s'agit bien d'un événement majeur. Les faits que nous allons rapporter sont l'ultime avatar de la démocratie religieuse initiée par Marc Sangnier au début du XXe siècle.
L'alliance contre nature de la religion catholique et de la Révolution trouve ici son aboutissement. L'idéologie d'une myriade d'ONG, d'associations et de collectifs en tout genre, a pénétré jusqu'au coeur de la structure de l'Eglise catholique en France et elle en a dénaturé l'élément constitutif essentiel qui est l'amour du prochain en lui substituant la construction d'un nouvel ordre mondial utopique dans lequel se résoudraient les contradictions du capitalisme libéral source de tous les maux et injustices de la planète.
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Armand de La Rouërie, l' « autre héros » des Deux Nations
Alain Sanders, Jean Raspail
- Atelier Fol'Fer
- 25 Février 2013
- 9782357910508
Préface de Reynald Sécher
Armand de La Rouërie a été un des héros de l'indépendance américaine (il est arrivé au secours des Insurgents trois mois avant La Fayette). Il a été, via l'Association bretonne fondée avec le comte de Noyan, l'inspirateur de la chouannerie. Il n'en reste pas moins méconnu, pour ne pas dire inconnu. En France.
On nous dira : « Peut-être. Mais il a sa statue à Fougères. » Ce à quoi nous répondons : « Certes. Mais elle a largement été payée par les Américains... »
Car si La Rouërie n'est connu chez que par quelques happy few, il est très célèbre aux Etats-Unis. Au point qu'un jour, un de nos amis de Virginie, nous a dit :
- Quand les troupes américaines sont arrivées en France en 1917, ce n'est pas La Fayette, nous voici ! qu'il fallait dire, mais La Rouërie, nous voilà !
Une chanson vendéenne disait naguère : « Le roi va ramener les fleurs de lys ». Plus modestement, nous avons voulu, après quelques autres et avec quelques autres, faire (re)vivre la mémoire d'un homme hors du commun.
Si nous avions un cinéma français digne de ce nom, il y a longtemps que deux ou trois films lui auraient été consacrés. Ses aventures, tant en Amérique qu'en France, auraient pu inspirer des cinéastes en quête de belles histoires. Mais ne pêchons pas contre l'Espérance...
La Rouërie a suscité des fidélités indéfectibles. Celle du major Schafner, son lieutenant en Amérique, venu se battre - et mourir - à ses côtés en France. Thérèse de Moëlien, sa cousine intrépide, guillotinée à Paris. Monsieur et Madame de La Guyomarais, eux aussi guillotinés pour l'avoir caché. Et dix, vingt, trente autres encore.
« De façon inattendue, Alain Sanders et Jean Raspail ont joint leurs plumes pour contribuer, ensemble, à la rédaction d'un livre consacré à une figure de la contrerévolution : Armand de La Rouërie, l'« autre héros » des deux nations, précédé par une préface de Reynald Secher. Pourquoi un tel titre ? Parce que l'on oublie souvent que La Rouërie fut l'un des héros de l'indépendance américaine (il est arrivé au secours des « Insurgents » trois mois avant La Fayette) et aussi l'inspirateur de la Chouannerie, lorsqu'il créa l'Association bretonne. Il reste, toutefois, peu connu, car il mourut relativement jeune à l'âge de 41 ans, avant même le déclenchement des insurrections chouannes et vendéennes. Il était né, le 13 avril 1751, à Fougères et s'embarqua en avril 1777 pour l'Amérique, d'où il revint à la fin de la guerre d'indépendance et s'installa dans son château, en Bretagne où il organisa son Association. Hélas, lorsqu'il apprit la mort du roi Louis XVI, le 21 janvier 1793, il fut pris d'une crise de rage et de douleur telle qu'il en mourut, quelques jours après, le 30 janvier. Le récit de sa vie est passionnant et ressemble à un véritable roman d'aventures » (Jérôme Seguin, Lectures Françaises). -
Guerre mondiale (jamais deux sans trois)
Pierre Descaves
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 9 Décembre 2009
- 9782357910126
Reprenant on ne sait quel philosophe de pacotille, Michel Poniatowski prétendit un jour, et il en fit même un livre, que " l'avenir n'est écrit nulle part C'est faux.
L'avenir est écrit dans le passé. Et il suffit d'examiner ce qui nous est arrivé hier pour prévoir ce qui peut nous arriver demain. Alors c'est avec respect, et pourquoi ne pas le dire, avec reconnaissance et tendresse que nous écoutons la grande voix de Pierre Descaves. À 85 ans, à l'âge où certains mettent sac à terre et se contentent de vivre une vieillesse la plus heureuse possible, il n'est pas un " ancien combattant " rangé des voitures, mais un combattant toujours en première ligne.
Son livre sonne comme un tocsin pour que les clochers qui nous restent encore ne sonnent pas le glas : " S'il le faut, je défendrai encore le territoire de la métropole s'il devait être attaqué de l'intérieur par une population venue d'ailleurs ", écrit-il notamment. Pour Pierre Descaves, la Troisième Guerre mondiale n'est pas seulement prévisible, elle a déjà commencé. Au coeur même de nos cités. Le drame c'est que nos compatriotes, destructurés, désinformés, sidérés n'en ont pas pris conscience et que l'ennemi n'est fort que de nos faiblesses.
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Le meurtre des départements d'Algerie
Georges Dillinger
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 15 Mai 2008
- 9782952766364
Georges Dillinger est le pseudonyme d'un géologue, professeur dans l'enseignement supérieur, dont un des ancêtres, Albin Schneider, était soldat dans l'armée qui a débarqué à Sidi-Ferruch, le 14 juin 1830.
Il a écrit une demi-douzaine d'essais sur l'Algérie ou sur la crise de société qui affecte la France. Il n'a pas cherché à accumuler dans ce livre des détails historiques, résultats de dépouillement d'archives. Il a évoqué la succession des grands évènements jalonnant l'agonie de l'Algérie française, l'évolution des mentalités et l'implication personnelle du président de la République. La dernière partie porte sur les terribles séquelles actuelles de cette mutilation du territoire national.
La IVe République porte la responsabilité gravissime d'avoir laissé éclater la subversion et de nous avoir acculé à une guerre révolutionnaire dont personne ne sort tout à fait indemne. Le sursaut patriotique du 13 mai 1958 fut capté par des comploteurs qui l'ont fait évolué vers un putsch, le seul de notre Histoire contemporaine : celui du général De Gaulle s'emparant du pouvoir suprême en détournant, à son profit, la mutinerie de chefs prestigieux de l'Armée d'Algérie.
De Gaulle, dans sa duplicité, a couvert de son autorité les combats meurtriers du plan Challe pour rétablir la paix française et, simultanément, les pourparlers avec le FLN, deux voies parfaitement antagonistes. Dès janvier 1960, s'engage, à coté de la poursuite de la guerre contre les forces de la sécession, une véritable guerre civile franco-française. Certains diront : " Encore cette histoire vieille d'un demi-siècle.
" La réponse vient de nos adversaires. Pourquoi, si longtemps après les faits, multiplient-ils à l'envi les mensonges sur la colonisation qu'ils diabolisent, les prétendus pillages des ressources naturelles, l'exploitation des indigènes, les fabulations sur les tortures et les viols de l'Armée française ? Sinon pour nous inoculer le venin mortel de la haine de soi et la culpabilisation qui annihile nos défenses immunitaires dans les événements tragiques que vit la France chaque jour.
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La désinformation autour de Marie-Antoinette
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 15 Juillet 2006
- 9782952421461
Le 8 mai 1770, Marie-Antoinette (elle a alors quinze ans et vient d'arriver en France) écrit à sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse : « Que bon peuple que les Français ! Je suis reçue à Strasbourg comme si j'étais une enfant aimée qui revient chez elle... Seulement on me fait trop de compliments. » « Seulement on me fait trop de compliments. » Pauvre petite fille... Vingt ans plus tard, celle qu'un chroniqueur du temps avait surnommée « la petite fiancée du peuple français » devint la « reine scélérate », « la hyène autrichienne », « l'Allemande », « l'étrangère monstrueuse ».
Pour en arriver là, des années de libelles, de pamphlets, de calomnies, de mensonges. De la désinformation plein pot, comme on dirait aujourd'hui. Ce petit ouvrage n'a d'autres ambitions, alors qu'un film récent vient de nous proposer une Marie-Antoinette fantasmatique, que de remettre son histoire à l'endroit.
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L'Église immolée : Actes officiels - Lois anticléricales et réactions ecclésiastiques - Témoignages privés...
Ivan Gobry
- Atelier Fol'Fer
- 10 Février 2024
- 9782357911581
Avant cet ouvrage, Ivan Gobry en a publié trois autres sur les méfaits de la Révolution de 1789.
Le premier, Les Martyrs de la Révolution française, est un livre anecdotique, qui fait revivre la passion de milliers de victimes innocentes.
Le deuxième, La Révolution française et l'Église, est un travail beaucoup plus raisonné, qui montre les causes religieuses de la Révolution, expose les thèses des responsables, présente la suite des lois et l'engrenage idéologique de la persécution.
Le troisième, le Dictionnaire des martyrs de la Révolution, est un martyrologue alphabétique qui rassemble près de 5 000 notices concernant les confessions de la foi.
Il manquait cependant un recueil de textes. À tout moment, dans ses ouvrages précédents, Ivan Gobry a fait appel aux lois et aux témoins ; il n'en fournissait que des citations très parcellaires. Il est indispensable, lui semble-t-il, que l'on puisse consulter les décrets des Assemblées sans avoir à fouiller les bibliothèques, et lire les récits des témoins oculaires, de ceux qui, durant toute cette décennie de haine et de sang, ont assisté aux faits et en ont rendu compte ensuite avec netteté et sincérité.
Évidemment, les témoignages recueillis ne sont eux-mêmes qu'un choix, et de nombreux lecteurs déploreront qu'il n'y ait pas ajouté celui-ci ou celui-là : mais l'ampleur de ce travail était limité par les exigences de l'édition. Tels quels, cependant, ces textes sont suffisants pour révéler le véritable visage de la Révolution française. -
La désinformation autour de l'immigration
Arnaud Raffard de brienne
- Atelier Fol'Fer
- L'etoile Du Berger
- 5 Juillet 2012
- 9782357910454
Comment a-t-on pu en arriver là ? Cette question que les plus lucides de nos concitoyens se posent forcément devant la submersion migratoire qui étouffe la France, peut-elle vraiment trouver réponse ?
Le spectacle désolant de la tiers-mondialisation de nos villes et, déjà, de nos campagnes ne peut plus échapper à quiconque, et pourtant une stupéfiante passivité, un engourdissement mortel semble paralyser les Français.
De doctes personnages et leurs études nous expliquent le naturel et l'universalité dans le temps et l'espace des phénomènes migratoires qui devraient d'ailleurs, selon eux, s'intensifier encore avec les années.
Pourtant, l'auteur affirme qu'aucune fatalité ne présidait à cette immigration massive qui n'est, bien au contraire que la résultante dramatique d'une énorme tromperie appuyée sur une désinformation intense et multiforme mise au service de l'idéologie libérale du laissez-faire, laissez-passer.
Il a fallu mentir sur les faits et les chiffres quand ils n'étaient pas dissimulés, piéger les mots et, souvent, les employer à contresens, légiférer pour faire taire les Français de souche. Statistiques inexistantes ou truquées, arguments spécieux, périphrases, vocabulaire dévoyé, néologismes opportunistes et images judicieusement choisies ont été utilisés à temps et à contretemps afin de soumettre nos compatriotes à une pensée unique forgée dans les cénacles où l'on pense à la place du peuple et souvent contre lui.
Ceci dit, impossible de taire qu'il a fallu aussi beaucoup d'égoïsme, de passivité voire de lâcheté, d'individualisme forcené et de désintérêt des Français pour leur propre destin, pour en arriver là.
Il a fallu aussi calomnier inlassablement, à défaut de les réduire au silence, les rares compatriotes clairvoyants qui percevaient les drames qu'engendrerait inévitablement une immigration incontrôlée. Procédures, censure et calomnies furent et demeurent leur lot quotidien.
Quant au peuple de France, il n'a jamais eu à s'exprimer politiquement sur ce sujet capital pour son devenir et celui de ses enfants.
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Maréchal Bugeaud stratège militaire et homme politique
Robert Saucourt
- Atelier Fol'Fer
- 9 Août 2024
- 9782357911611
Thomas-Robert Bugeaud de la Piconnerie qui s'était illustré comme officier de l'Empereur pendant la guerre d'Espagne, rallié au roi en 1814, puis à nouveau à Napoléon pendant les 100 jours, ne participe pas à la prise d'Alger en juillet 1830 où s'illustra le général de Bourmont, ministre de la Guerre de Charles X.
Envoyé en Algérie en 1836, le général Bugeaud prit la suite des généraux en difficulté et organisa la conquête et la mise en valeur du pays avant de démissionner des fonctions de Gouverneur général qui lui avaient été confiées en 1840.
Il est entré dans l'histoire notamment grâce à sa victoire sur Abd-el-Kader.
Membre de la Chambre des députés, il y déclarait le 24 janvier 1845 : « On ne peut pas faire la conquête à demi ! »
Admiré, respecté, voire adulé, le maréchal est désormais la cible d'une détestation d'historiens de broussaille jamais embarrassés par les anachronismes et s'efforçant de faire débaptiser les rues portant son nom.
Robert Saucourt leur répond notamment dans l'histoire des enfumages de grottes de 1845 postérieures au retour de Bugeaud en France et décidées par le colonel Pélissier. Il en va de même des répressions de manifestations à Paris qui furent, elles, voulues par le Pouvoir politique.
On peut dire, sans excès, que cet excellent ouvrage de Robert Saucourt rétablit le maréchal Bugeaud dans son Honneur. -
Une éducation en terres berbères 1940-1958 : L'Olive, le doum et l'orange
Bernard Hoerni
- Atelier Fol'Fer
- 10 Octobre 2012
- 9782357910423
L'Olive, le doum et l'orange
Cet ouvrage retrace la vie dans la plaine de Meknès-Fès et dans le Moyen Atlas à la fin du protectorat et au début de l'indépendance du Maroc. Dans le bled, dans la ville de Meknès, comme dans la forêt de cèdres, la vie était bien différente de ce qu'elle est devenue. Sans être facile, elle était formatrice. Sans complaisance ni omission majeure, elle est retracée ici en détail mais simplement.
« Tout commence par « le commencement » et nous voilà parti pour un voyage au cours duquel l'auteur n'oublie rien, ni les êtres, ni les lieux, ni les évènements. Il nous emporte entre 1940 et 1958 sur le chemin de sa vie. Après avoir dressé le décor, le cadre de vie, il nous conte le temps qui passe, sa vie, celle des Autres. Parsemé de souvenir personnels, familiaux, de faits historiques, d'images, de rencontres, ce récit est taillé avec une telle précision que nous sommes rapidement transportés dans l'univers de l'auteur. Tout finit par, "achèvement", tout redevient cendre, tout revient au, pays » (Robert Laurent, La Lettre du GFM - Groupe des Ecrivains Médecins). -
La piraterie barbaresque en Méditerranée XVIe-XIXe siècle
Roland Courtinat
- Atelier Fol'Fer
- 10 Novembre 2024
- 9782357911635
La piraterie barbaresque est d'abord et avant tout un Djihâd maritime, justifié par les guerres de prééminence religieuse entre l'islam et la chrétienté. La piraterie barbaresque, comme la piraterie chrétienne, s'intègre dans le contexte des opérations guerrières menées de part et d'autre. C'est par la suite que les écumeurs des mers saisissent tout le profit que la Méditerranée peut leur apporter, car elle est un champ d'action propice aux rapines, à la traite des femmes, au trafic des esclaves.
De jour comme de nuit, sans trêve et sans relâche, les raïs d'Alger sillonnent toutes les mers à bord de leurs navires. Leur haine des chrétiens aboutit impitoyablement à une impressionnante série de coups de mains, de harcèlement contre les convois maritimes de transport de troupes et de pèlerins chrétiens à partir des côtes de Barbarie. Au-delà de la piraterie proprement dite, ce nid de vipères qu'était Alger attirait les trafiquants sans scrupule qui se chargeaient du rachat à vil prix des cargaisons capturées et des victimes infortunées qui finissaient aux fers sur les bancs de chiourme, au bagne et vendues au plus offrant sur le marché des esclaves. -
Ce fut un tyran, un chef d'État diabolique, démoniaque, machiavélique, sénile et criminel auquel l'Histoire a donné un surnom : « La grande Zorah de Colombey-les-deux Mosquées. »
Imposture, mensonges, reniements, parjures, forfaitures, trahisons et crimes ont permis à Charles De Gaulle de poignarder lâchement dans le dos le peuple d'Algérie, de briser une province française et de la livrer aux égorgeurs du FLN. Épreuves dramatiques et terrifiantes que cet ouvrage présente dans ses moindres détails avec son bilan d'un indicible déshonneur et son oeuvre maléfique et néfaste.
Documents inédits, révélations surprenantes, évènements peu connus et témoignages irréfutables avec un recours au Droit français et international qui est une arme absolue, redoutable et efficace dont l'auteur se sert pour exiger vérité historique, justice et légitimes réparations pour tous ses compatriotes.
L'auteur souhaite vivement « l'année des Français du soleil de la Méditerranée » afin d'effacer l'affront, la provocation et l'insulte de « l'année de l'Algérie FLN en France » qui perdure avec un autre tourment infligé : celui de la décision franco-algérienne de raser les cimetières français d'Algérie et en conséquence de « tuer les morts ».
Ce livre choc de 350 pages de vérités explosives, plein de bruit, de douleur et de fureur, est détonnant, percutant et surprenant. Objectif d'un travail de mémoire historique, indispensable à tous les Français. -
Nous, appelés et volontaires en Algérie pour les Commandos de l'Air
Pierre Aubin, Jean Guigon
- Atelier Fol'Fer
- 9 Juillet 2014
- 9782357910584
Algérie : les souvenirs d'un Jacondien, ancien Commando de l'Air
Il y a, somme toute, peu d'ouvrages « charnels » consacrés aux Commandos de l'Air. Ils ont pourtant marqué - c'est le moins qu'on puisse dire - la guerre d'Algérie. En voilà un, enfin, le premier du genre quant à la forme et au fond, écrit par deux appelés. Qui se portèrent volontaires pour servir dans cette prestigieuse cohorte. Ils témoignent avec beaucoup de modestie. Sans rouler des mécaniques nonobstant des états de service qui méritent le respect.
Nous allons les suivre jour après jour, nuit après nuit, de mai 1958 à août 1960. Sur le terrain. Au ras des pâquerettes (au ras des asphodèles plutôt...). Avec leurs joies, leurs peines, leurs blessés et leurs morts. Un solide cahier photos complète cette histoire d'hommes qui ont servi - Sicut Aquila - avec honneur et fidélité. Pour la France.
Après sa démobilisation, Jean Guigon a rejoint les bureaux d'études en mécanique Peugeot, Hotchkiss-Brandt, à Ryadh. Il rejoindra ensuite diverses entreprises, puis la société Lhotellier liée à l'aéronautique, à l'aviation et à l'armement. Jean Guigon a fini responsable de bureau d'étude et, principalement, chiffreur de devis.
Après sa démobilisation, Pierre Aubin a rejoint Air France comme mécanicien avion, puis technicien d'escale. Une aventure de 45 ans qui l'emmène autour du monde d'Égypte en Guyane, au Cambodge, au Laos, à l'île Maurice, etc. Membre de nombreuses associations d'Anciens combattants, il est surtout président délégué de la prestigieuse Association nationale des Croix de guerre et Valeur militaire.
« Nous ne pouvons que saluer et recommander ce livre, d'abord parce qu'il y a peu de livres consacrés aux Commandos de l'Air (au moins des livres aussi "charnels"), qui furent dissous, faut-il le rappeler, en mai 1961 (1) pour "crime" de fidélité à l'Algérie française. Ensuite parce qu'on doit ce récit, comme le dit explicitement son titre, à deux appelés qui se portèrent volontaires pour une formidable aventure. L'un, Jean Guigon, a fini soldat de première classe, l'autre, Pierre Aubin, plusieurs fois blessé au combat, sergent-chef.
À la différence de certains qui ont surtout entendu siffler les balles de tennis, eux furent engagés en première ligne. Ils virent tomber à côté d'eux des camarades, ils eurent leur lot de souffrances, mais ils ne la ramènent pas. Ils racontent simplement leurs joies et leurs peines. Au ras des asphodèles. Une histoire d'hommes. De simples appelés. Patron du commando 20, le lieutenant Claude Jaloux (il est aujourd'hui général) a tenu, en quelques pages, a rendre "un vibrant hommage aux Appelés avec un grand A" : "Ces jeunes, qui nous étaient confiés, ont accompli leur mission avec une foi et une détermination dignes d'éloges. Qu'il était bon de commander de tels hommes ! (...). J'ai commandé, en des circonstances exceptionnelles, des hommes exceptionnels".
Créés en avril 1956, opérationnels six mois plus tard, les Commandos de l' -
L'avion, ce mystérieux tueur de célébrités : Ces étranges et parfois bien opportuns « accidents » d'aéronefs...
Jean-Claude Rolinat
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 20 Novembre 2012
- 9782357910485
Vous connaissez Marcel Cerdan, Michel Baroin, René Cogny, Leclerc, Glenn Miller, Ginette Neveu, Youri Gagarine, Alexandre Lebed, etc. Quoi de commun entre ces personnalités que tout ou presque oppose par ailleurs ? Et bien, le fait que tous et toutes ont été tués alors qu'ils voyageaient dans un aéronef... Les causes de ces disparitions sont multiples : attentats avérés, accidents suspects, problème mécaniques, aléas saisonniers. Cette longue liste a, comme on dit aujourd'hui, interpellé Jean-Claude Rolinat qui a choisi de raconter les faits et méfaits de l'aéronautique dans un livre dont le titre annonce la couleur.
Grand voyageur et, à ce titre, passager habituel des aéronefs, comme on disait jadis, Jean-Claude Rolinat n'en a pas moins eu l'idée originale - car à ce jour un tel livre n'existait pas - de passer la revue de détail des célébrités victimes de l'avion. Ce « mystérieux tueur » comme il a choisi de le désigner.
Il faut dire que la liste est impressionnante de ces chefs d'état arrachés à l'affection de leurs proches par des attentats aériens avérés ou des accidents très opportuns. Mais aussi des sportifs, des acteurs, des chanteurs, des musiciens.
L'auteur ne se contente pas d'aligner des noms, bien sûr. Pour chaque entrée, et plus particulièrement pour les crashs concernant des hommes politiques, il analyse le contexte, décrit les circonstances, lève de nombreux « lièvres » (jusque-là tapis dans les terriers d'une prudente omerta).
C'est donc un passionnant - et périlleux - voyage où se mêlent et s'entremêlent la métapolitique, les aléas saisonniers, la faute à pas d'chance, le hasard et la nécessité. Et, pour certaines des victimes, l'incontournable fatum. Un livre pour prendre de la hauteur... Alors, tous à bord ! Mais n'oubliez pas d'attacher vos ceintures... -
Présenté par Alain Sanders
Réédité dans son authentique jus orthographique d'origine, ce condensé de l'agonie d'un Ancien Régime vermoulu, sapé par l'idéologie des Lumières que l'Encyclopédie répandit dans l'ensemble du Vieux Continent, restitue fidèlement le portrait d'un monarque dont la tragique destinée fut magnifiée par sa mort ignominieuse et sublime.
Cette Vie de Louis XVI, d'Antoine Jean Cassé Saint-Prosper (1790-1841), journaliste, écrivain, polémiste, a été publiée en 1821. Pourquoi avoir choisi de la publier - dans sa version d'époque - aujourd'hui ? D'abord parce qu'elle est devenue introuvable.
Ensuite parce que l'on aurait tort de croire qu'il ne s'agit « que » d'un ouvrage historique. Le récit de Cassé Saint-Prosper et ses avertissements d'alors (« Si on continue d'avoir la même bonté envers la révolution, elle finira par faire disparaître de l'Europe jusqu'au nom même de Français ») sont pour notre temps.
L'Histoire ne repasse pas les plats ? Sans doute. Il n'empêche qu'elle balbutie souvent. Et qu'il n'y a pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre... -
L'Amérique au coeur ; au coeur de l'Amérique
Alain Sanders
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 19 Novembre 2010
- 9782357910201
Après L'Amérique que j'aime, ce dictionnaire sentimental du Nouveau Monde qui nous a fait voyager dans l'Amérique profonde, L'Amérique au coeur nous invite au coeur même d'un pays immense où le soleil ne se couche jamais.
Des dizaines d'entrées, et un judicieux guide d'orientation par thème, pour ceux qui savent lire avec les yeux du coeur et dépasser les habituels clichés sur le sujet. Une grande histoire. Et d'abord une histoire d'amour.
God Bless cette Amérique-là !
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Vie de Louis XVII : Suivie de Notices intéressantes sur les augustes victimes du Temple
H. Prévault
- Atelier Fol'Fer
- 20 Avril 2013
- 9782357910515
H. Prévault, présenté par Alain Sanders
Quel était son crime ? Il était fils de roi : c'en fut assez pour le priver de sa liberté. Il devint roi lui-même : ce motif parut suffisant, à ceux qui n'osaient l'assassiner publiquement, pour le faire périr en secret dans les angoisses d'une longue et douloureuse agonie. Cet ouvrage, écrit au XIXe siècle, était devenu introuvable. Nous disposons là du récit d'un témoin de première main qui s'est nourri des souvenirs et des récits de ses proches et de ses relations, tous contemporains des faits.
Un mot d'abord de ce "H. Prévault" dont nous rééditons cette Vie de Louis XVII initialement parue aux environs de 1830. Il s'appelait en fait Elie Benjamin Joseph Brun-Lavainne (1791-1875). Historien, archiviste de la ville de Lille, directeur de la Revue du Nord, on lui doit de nombreux ouvrages publiés sous le pseudonyme de "H. Prévault". Dont, outre cette Vie de Louis XVII, un essai de 1827, Les Jeunes Bourbons proposés pour modèle à la Jeunesse française.
Pourquoi avoir choisi de rééditer cet ouvrage consacré à l'enfant martyr ? D'abord parce que cet ouvrage est devenu introuvable. Ensuite - et surtout - parce que nous disposons là du récit d'un témoin de première main qui s'est nourri des souvenirs et des récits de ses proches et de ses relations, tous contemporains des faits.
Prévault écrit : "Quel était son crime ?... Il était fils de roi : c'en fut assez pour le priver de sa liberté. Il devint roi lui-même : ce motif parut suffisant, à ceux qui n'osaient l'assassiner publiquement, pour le faire périr en secret dans les angoisses d'une longue et douloureuse agonie."
Une partie de ce livre est d'une étonnante "modernité". Même si l'auteur ne dispose pas du "matériel" psychanalytique dont on usera - et abusera - plus tard, il traduit parfaitement le traumatisme de cet enfant arraché à son père, puis à sa mère, à sa soeur, à sa tante, pour être réduit à l'état d'orphelin par la guillotine des chantres des droits de l'Homme.
Tout cela appartient à l'Histoire ? Oui. Et même aux heures les plus sombres de notre Histoire... -
Les royalistes en Algérie de 1830 à 1962 : De la colonisation au drame
Pierre Gourinard
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 11 Janvier 2012
- 9782357910393
Préface de Pierre Dimech
De la colonisation au drame
Le remarquable ouvrage de l'historien Pierre Gourinard (documents, bibliographie, notes, index) retrace, avec autant de passion que de précision, près d'un siècle et demi d'histoire. Ouvrage indispensable et extrêmement complet sur le rôle, la présence et l'action des Orléanistes et des Légitimistes outre-Méditerrannée, du pionnier Augustin de Vialar à Robert Martel, « le chouan de la Mitidja ».
Les Légitimistes, colonisateurs de l'Algérie, dans les années 1830 et 1840, pensaient que la conquête de Charles X constituait le symbole d'une nouvelle France, qui permettrait le renouveau de la Chrétienté.
Comme la plupart d'entre eux, le Comte de Chambord, dans sa Lettre sur l'Algérie, ne dissociait pas colonisation et évangélisation, préfigurant ainsi le souhait du Père Charles de Foucauld.
Prolongement naturel de la Métropole, l'Algérie ne pouvait être conservée que dans le cadre d'une souveraineté française intangible. Lorsque l'idée royaliste reprit vie avec l'Action française, cette souveraineté ne pouvait être défendue que dans le cadre du nationalisme intégral, défenseur des particularismes locaux. -
France-Croatie, une belle amitié
Christophe Dolbeau
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 8 Février 2012
- 9782357910386
Si les Croates connaissent bien la France - et l'aiment -, il n'est pas sûr que pour les Français, notamment enfumés par le « yougoslavisme », la réciproque soit vraie. Grâce au livre de Christophe Dolbeau, on (re)découvrira que les liens entre la France et la Croatie remontent à des temps très anciens. Et il appartient à Christophe Dolbeau, spécialiste du sujet, de nous éclairer. Avec la dissolution de la Yougoslavie et l'émancipation de la Croatie, d'autres perspectives se sont ouvertes, et on assiste désormais à un sensible réchauffement des relations. Après tout, et comme l'Histoire vient opportunément nous le rappeler, la rencontre entre la France et les régions croates remonte à des temps très anciens...
De nombreux Croates se plaignent du désintérêt ou de l'indifférence dont les Français semblent témoigner à l'égard de leur pays, et il est vrai que, depuis le début du XXe siècle, la Croatie a souffert chez nous d'un ostracisme culturel difficilement contestable. Cette attitude ne procédait aucunement d'une quelconque hostilité de principe, mais elle reflétait directement les choix diplomatiques qui furent ceux de la France et qui privilégiaient plutôt la Serbie et le « yougoslavisme ».
Avec la dissolution de la Yougoslavie et l'émancipation de la Croatie, d'autres perspectives se sont ouvertes, et on assiste désormais à un sensible réchauffement des relations. Après tout, et comme l'Histoire vient opportunément nous le rappeler, la rencontre entre la France et les régions croates remonte à des temps très anciens... -
Vie et aventures de Buffalo Bill
Albert Bonneau
- Atelier Fol'Fer
- Go West
- 11 Janvier 2013
- 9782357910492
Préface d'Alain Sanders
Buffalo Bill a vraiment existé ! Engagé par la compagnie de chemin de fer du Kansas, il avait à charge d'assurer la subsistance en viande de milliers d'ouvriers. On dit qu'en dix-huit mois il abattit 4 820 bêtes ! Les héros ne meurent jamais. La preuve, c'est que la légende de Buffalo Bill est toujours vivante et que l'on (re)découvre avec bonheur son histoire. Ouvrez ce livre et rêvez : Sitting Bull, le Pony Express, Annie Oakley, Wild Bill Hickok, continuent de galoper à tout jamais dans la mémoire collective des peuples.
Quand Albert Bonneau, « l'homme aux mille romans », publia Vie et Aventures de Buffalo Bill, ouvrage quasiment introuvable aujourd'hui, en 1941, il ne manqua pas de souligner : « Aucune biographie ou vie romancée de ce genre n'ayant encore été éditée chez nous depuis la guerre, nous avons puisé notre documentation à des sources uniquement américaines. »
Notons la date de publication de cette biographie romancée aux Éditions Fernand Nathan : 1941. En pleine occupation, il n'était pas évident d'avancer avoir des sources « purement américaines » au risque de subir les foudres de la censure allemande.
Mais Albert Bonneau, auteur de romans héroïques, n'était pas du genre à se laisser impressionner. Et encore moins quand il s'agissait de raconter, en l'occurrence, la vie et l'oeuvre du colonel William Frederick Cody que les Français avaient pu découvrir, via le Wild West créé en 1883, en France.
Les héros ne meurent jamais. La preuve, c'est que la légende de Buffalo Bill est toujours vivante et que l'on (re)découvre avec bonheur son histoire sous la plume d'un Albert Bonneau fasciné par le Far West et ses personnages mythiques. Ouvrez ce livre et rêvez : Sitting Bull, le Pony Express, Annie Oakley, Wild Bill Hickok, continuent de galoper à tout jamais dans la mémoire collective des peuples. -
Le Maroc par le petit bout de la lorgnette
Jean-pierre Peroncel-hugoz
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 1 Avril 2010
- 9782357910133
2 000 ans d'histoires à travers le prisme d'un port atlantique (Fédala-Mohamédia) 50 illustrations anciennes ou inédites Ayant séjourné un lustre au Maroc, en ce début du XXIe siècle, Péroncel-Hugoz, reporter sénior du Monde, auteur d'une dizaine de récits de voyages en islam et autres terres sudistes, a eu la curiosité, à partir du port atlantique de Mohamédia, l'ancienne Fédala, de braquer sa lorgnette sur les siècles passés du royaume chérifien et jusqu'à nos jours, embrassant événements, personnages et sites oubliés ou occultés.
Remarques littéraires, politiques ou artistiques, portraits, menus gestes quotidiens ou hauts faits guerriers alternent avec des allers-retours entre jadis et naguère. Des Berbères aux Portugais, des Chérifs alaouites au Maréchal Lyautey, des villes coloniales au débarquement américain de 1942, d'un fameux bordel chanté par Brel jusqu'aux expéditions phéniciennes capturant des éléphants près de l'actuelle Casablanca, Péroncel-Hugoz nous entraîne par des chemins détournés à travers l'Histoire infiniment chatoyante de « l'Occident de l'Orient », l'extrême-Maghreb, le Maroc...
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Vous croyiez savoir, sinon tout, au moins presque tout sur Jean Jaurès, icône républicaine, laïque et obligatoire, assassiné le 31 août 1914 ? Oubliez tout. Bernard Antony nous livre un autre « monument Jaurès », bien différent de celui figé pour l'éternité au Panthéon.
Loin de l'image d'Épinal qui raconte aux enfants des écoles républicaines, laïques et obligatoires elles aussi, mais aussi aux grandes personnes sommées de chanter le los du tribun de Carmaux, Barnard Antony, qui est un « pays » de Jaurès, s'est livré à un véritable travail d'investigateur.
Et il nous le montre dans sa famille, dans ses études (de Castres à la rue d'Ulm), en amoureux transi, en élu du Midi albigeois, mais aussi, très vite, en idéologue féroce dont l'acharnement contre l'Eglise catholique passe l'entendement.
Conçue en deux parties, « Histoire de Jaurès » et « Jaurès l'"historien" », cette étude, très fouillée, est la toute première du genre. Enkysté dans une utopie archaïque et dans une aversion antichrétienne militante et constante, c'est un « autre » Jaurès que l'on découvre là. Dans son effrayante authenticité. -
Les sanglots de l'homme blanc commencent à me fatiguer
Roger Holeindre
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 1 Avril 2010
- 9782357910157
Un pamphlet le dernier livre de Roger Holeindre ? Oui ! Parce qu'il n'a jamais oublié que celui qui sait la vérité et ne la « gueule » pas est un salaud. Eternelle jeunesse d'un homme qui, à 15 ans, fut un des plus jeunes résistants de France.
Ceux qui, dans cinquante ans d'ici, se pencheront sur les chroniques de ce Froissart, de ce Commynes, qui avance en V.A.B. (véhicule de l'avant-blindé), se diront : « C'était donc ça la France, la fille aînée de l'église, la nation qui, un temps, éclaira le monde ? » On ne sort pas intact de la lecture de cet ouvrage où rien n'est oublié de ce qui fait notre triste quotidien. Rome n'est plus dans Rome et les Barbares campent au Capitole. Le livre de Roger Holeindre est un cri de colère. Mais d'espoir aussi. Car ce soldat n'a jamais péché contre l'Espérance. Ouvrez-le. Et lisez-le. Avec les yeux du coeur. Il est dhimmi passé, Docteur Schweitzer. Mais, comme les Suisses, merveilleux horlogers, on peut encore remettre les pendules à l'heure.
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Notre Algérie du sacré à la révolution, 1830-1962
Georges Dillinger
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 15 Septembre 2009
- 9782357910072
Dans l'immense pan de l'histoire embrassé par ce petit livre, l'auteur envisage successivement l'épanouissement de l' uvre coloniale ; de 1830 à la Grande Guerre, soutenue par un sacré vivace malgré une hargne laïciste toujours opérante. Après la Grande Guerre, le deuxième âge connaît un affaiblissement du sacré : le sacré religieux qui armait notre société et le sacré profane qui avaient sous-tendu le courage et la ténacité de nos militaires et de nos colons. Les idéologies anti-coloniales ont mis à profit cet affadissement et, dès lors, la structuration révolutionnaire s'est mise en place. A la Toussaint rouge, le sacré et, en particulier le patriotisme, n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes. La république est aboulique et incohérente. La France ne croyait plus à ses droits et à ses devoirs. Pour mettre à mort notre malheureuse Algérie, il ne restait plus qu'à trouver un guide suffisamment fort, énergique, menteur, haineux, inhumain pour donner le coup de hache fatal et criminel. Français, les contemporains de la guerre civile n'ont pas voulu l'Algérie française, vous commencez à subir la France algérienne.
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L'homme de Malte : Récit d'une quête d'identité
Pierre Dimech
- Atelier Fol'Fer
- Xenophon
- 31 Mai 2012
- 9782357910416
Préface de Son Excellence Mark A. Miggiani, ambassadeur de Malte en France
Pierre Dimech est né maltais. Une communauté singulière, longtemps mal connue et mal comprise, passant pour très proche des Arabes voisins. De nos jours ils seraient qualifiés de « Petits Blancs »(terme péjoratif). Or ils étaient des gens modestes, travailleurs, fervents catholiques, et très patriotes. Ce livre témoigne d'un accomplissement entre Alger magnifié par le souvenir, la France marraine et quelque peu marâtre (1962) et une île méditerranéenne, ancien bastion de la Chrétienté, à la population et à la civilisation originales, propagée par une importante diaspora. Un livre écrit « à fleur de peau. À fleur de peurs. À fleur de coeur. À fleur de pleurs ». Tout est dit.
L'Homme de Malte n'est pas une autobiographie. Même si Pierre Dimech, né à Alger d'une longue lignée d'émigrés maltais, parle des siens. Ce n'est pas une « confession » nombriliste. Et ce n'est pas non plus une promenade nostalgique, voire même « nostalgérique ». C'est un témoignage.
Ce n'est donc pas l'histoire d'un homme, fut-il d'Alger ou de Malte qui est racontée là, mais celle de ces « petites gens » en marge mais parfois acteurs et, en tout cas, toujours témoins de la grande Histoire. C'est la saga d'une famille, en regard de celles qui firent l'Algérie française. Des « pieds-noirs » comme on dit. Alors qu'ils ne se désignèrent jamais ainsi et qu'ils ne reprirent cette étiquette, comme un défi, qu'après la tragédie de l'exode.