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À 47 ans, Éric Bellion est un navigateur qui non content de poursuivre ses rêves, bien souvent, les dépasse. Longtemps il a accueilli à bord de ses bateaux des matelots de toutes conditions, inexpérimentés, inadaptés, handicapés. Pour leur apprendre, mais surtout pour apprendre lui-même.
En 2016, c'est en solitaire qu'il part à l'assaut de l'Everest de la voile, le Vendée Globe. Pendant quatre-vingt-dix-neuf jours, il affronte l'océan, ses pièges, ses secrets comme ses trésors. Classé 9e et « premier bizuth », il revient transfiguré. Deux ans plus tard, il dispute la Route du Rhum, cette fois à la barre d'une goélette afin de démontrer - en parfait émule d'un certain Bernard Moitessier - que la lenteur d'une traversée peut être un choix plutôt qu'une contrainte.
Désormais père d'une enfant qui grandit au plus près des vagues, le marin pensait en avoir terminé avec les expériences contradictoires... Et puis non : Éric a décidé de renouveler l'expérience du Vendée Globe. Tout simplement parce que son équilibre est à ce prix. -
Ce livre est une autobiographie, l'exposé sans fard du destin d'exception d'un sportif singulier. Recordman des sélections en équipe de France (145), du nombre de capitanats, champion du monde 2018, Hugo Lloris est depuis plus de dix ans l'une des personnalités préférées des Français. Distingué des autres footballeurs par son armure de gardien, un maillot différent, des gants, d'autres règles, il est un champion profondément populaire.
Il a connu toutes les années décisives de l'équipe de France : le temps du scandale, en 2010, avec la fameuse grève de Knysna pendant la Coupe du monde en Afrique du Sud, une affaire d'État qui avait failli faire exploser le football français, et les jours de gloire, avec deux finales de Coupe du monde, une gagnée, en 2018, l'autre perdue, en 2022. En 2018, l'équipe de France est devenue championne du monde grâce à ses arrêts, face à l'Argentine, l'Uruguay et la Belgique. Il a porté le maillot bleu pendant plus de quatorze ans, et en tant que capitaine, a été le témoin de tout ce que l'on sait, un peu, et de ce que l'on ignore, beaucoup.
En club, il a débuté à Nice, sa ville natale, où il a joué le lendemain de la mort de sa mère, alors qu'il avait 20 ans, puis il a grandi à Lyon, avant de rejoindre l'Angleterre et Tottenham, pendant onze ans. Il a une image lisse, mais la réalité est bouillonnante. C'est un homme de contrastes, sage mais fou, un père de famille, mais arrêté au petit matin devant chez lui, à Londres, pour conduite en état d'ivresse, un calme qui a failli se battre sur le terrain avec son propre coéquipier (Son, à Tottenham, devant les caméras d'Amazon), et qui a fracassé plusieurs portes de vestiaire sous la colère. C'est aussi un homme qui connaît son rôle, et son pouvoir : pendant la Coupe du monde 2022, il se branchait deux fois par semaine avec les enfants malades de l'hôpital de Lenval, à Nice, pour parler du match qui venait de se jouer, ou qui arrivait. C'est enfin un joueur rare, qui n'a jamais eu d'agent, et a décidé qu'il pouvait se frayer un chemin seul dans un milieu de requins.
Livre écrit avec la collaboration de Vincent Duluc -
« C'est ma botte secrète, ma marque de fabrique, la signature de l'artiste : un revers classique, à une main, comme un parfum de romantisme concédé au gré d'un parcours parfois sinueux et tourmenté. "My backhand" insistent mes amis anglais qui, à Wimbledon, m'ont toujours réservé un accueil privilégié en raison de ce geste que je maîtrise depuis l'enfance. C'est grâce à lui que je me suis fait une place au soleil. Grâce à lui que j'ai gagné une réputation. Ce constat est peut-être exagéré, il est peut-être réducteur, mais correspond aussi la stricte vérité. ».
Richard Gasquet est un tennisman à part. Révélé dès l'âge de 9 ans - entre autres, grâce à son incroyable technique -, il a gravi les échelons plus rapidement que la moyenne. Une précocité qui lui a souvent porté préjudice. Trop d'attente ! Trop de pression ! Champion du monde junior à 16 ans, victorieux d'un certain Roger Fédérer, deux ans plus tard, le « petit Mozart du tennis » n'a eu de cesse que de nourrir encore et encore les espoirs de ses afficionados. Plus souvent débordé qu'à son tour, il n'en est pas moins resté viscéralement attaché à son tennis tout en finesse et générosité. Après vingt ans d'une si riche carrière, ponctuée de quinze titres d'importance, d'une victoire en Coupe Davis et surtout d'une 7e place mondiale, il solde ses comptes, sans fard ni regret aucun. Comme sur le court, c'est avec la « manière » qu'il se livre et revient sur les moments les plus exaltants et les plus critiques de son parcours. Un récit guidé par le besoin de vérité mais surtout par la passion du jeu. -
Du 22 au 28 mai 2001, Eric Fottorino, rédacteur en chef au journal Le Monde, participera à la course du Midi Libre, comme un coureur normal, au milieu des professionnels : Si j'ai eu envie de me lancer ce défi un peu fou, c'est d'abord pour me fondre à l'intérieur d'un peloton, au milieu de coureurs de l'an 2001, les suivre autant que mes forces me le permettront, et raconter. Je serai moi-même, avec mes deux jambes et mon organisme de 40 ans, entraîné mais pas dopé, courant avec le même matériel que les professionnels. Ce que je veux, c'est courir, souffrir avec les concurrents, et raconter, avec la distance nécessaire, évitant l'abus de simplification, comprendre plutôt que juger..
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Megan Rapinoe est une des athlètes les plus marquantes de la scène sportive mondiale. En parallèle de son succès professionnel sur les terrains de foot, elle est aussi devenue une icône et un modèle pour des millions de personnes en s'exprimant avec courage sur les enjeux sociétaux les plus importants.
Élevée dans une petite ville conservatrice du nord de la Californie, benjamine d'une fratrie de six enfants, Megan Rapinoe a quatre ans lorsqu'elle tape dans son premier ballon. Son talent pour ce sport est une évidence. Si ses parents encouragent son amour pour le foot, ils l'incitent également à s'engager auprès des plus démunis.
Son enfance, aux côtés de sa soeur jumelle adorée Rachael, est marquée par la tragique addiction à la drogue de son frère Brian. Militante dans l'âme, elle est la première joueuse de football à faire son coming-out dans les médias en 2012, puis en 2016, elle n'hésite pas à s'agenouiller pendant l'hymne nationale en soutien au joueur Colin Kaepernick, parti en guerre contre les discriminations raciales et les violences policières. Son refus public et catégorique de se rendre à la Maison Blanche après la victoire à la Coupe du monde 2019 a fait couler beaucoup d'encre, tout comme l'action en justice qu'elle a intentée avec ses coéquipières contre la fédération américaine de football pour obtenir une rémunération égale à celle de l'équipe masculine. Férocement anti-Trump, elle a apporté son soutien à Joe Biden dans la course à la Maison Blanche.
Comme elle l'a déclaré après la victoire au mondial de l'équipe américaine à New York en 2019 : « C'est notre responsabilité de rendre le monde meilleur. »
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« Il existe quatre grands plaisirs liés au football. Y jouer, le regarder, en parler, écrire à son sujet.
J'ai longtemps goûté le premier comme joueur du dimanche, je ne me lasserai jamais du deuxième et du troisième.
Dans les textes qui composent ce volume, je me suis intéressé aux moments où la Coupe du monde déborde, où un match bascule soudain de l'histoire dans la légende. Il s'en faut parfois d'une main, d'une tête, d'un centimètre devant ou derrière la ligne de but, d'un scandale instantané (l'agression de Battiston par Schumacher) ou à mèche lente (le match de la honte RFA-Autriche en 1982).
Onze rencontres où la Coupe déborde aussi de la chronique sportive vers la rubrique culturelle. Les journalistes les ont commentées, les écrivains s'en saisissent ensuite pour les élever au statut d'objets littéraires. En plus de la trace laissée par ces instants d'éternité dans l'imaginaire collectif, j'ai donc voulu suivre celle qui en demeure chez quantité de romanciers et d'essayistes.
Je marche ici sur mes deux pieds, je m'obstine à mêler dans ces pages deux des grands bonheurs de mon existence : football et littérature.
Il était temps que je connaisse les quatre saisons du plaisir »
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François Gabart est un marin professionnel pressé. Initié à 6 ans, globe flotteur à 10, il a accédé à sa passion en accéléré. Lauréat d'un bac S, mention très bien, il a aussi parfaitement négocié ses études supérieures. Avec une facilité souriante doublée d'un esprit d'entreprise qui font de lui un skipper à part. Avec également, dans le coin de sa tête, l'envie de faire évoluer la voile de compétition et d'inventer de nouveaux bateaux. Vainqueur du Vendée Globe l'Everest de la voile en 2013, à l'âge de 29 ans, François Gabart n'a cessé, depuis, de progresser. Refusant de se répéter, il a récemment mis à l'eau un trimaran révolutionnaire de 30 mètres avec lequel il a remporté la Transat anglaise 2016 en attendant d'autres records... Il détonne en cultivant, sous ses allures de faux golden boy, une conscience citoyenne ouverte sur le monde et sur les autres.
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Depuis l'âge de quatre ans, Adeline Wirth monte à cheval. A douze ans, elle passe ses premières compétitions de saut d'obstacle. En 1986, à trente-et-un ans, elle est championne de France des cavalières et , de 1987 à 1990, seule femme en équipe de France.
Ce récit est un roman dont les personnages sont sept chevaux, quelques hommes et sa mère, une mère à la fois terrible et fascinante.
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Acteur, marin, publicitaire et journaliste, Matteo Pennachi a entrepris à 28 ans un étonnant voyage autour du monde, sans un sous en poche.
Dans ce premier livre, il nous entraîne sur la route des 5 continents, de Rome à Pekin, de Séoul à la Nouvelle-Orléans... Une course contre la montre, un pari avec lui-même, avec des moyens de fortune.
Mais comment assouvir ses rêves de voyages lorsqu'on n'a pas d'argent en pocheoe Faire des tours de magie dans le Transsibérien contre de la nourriture, arroser un container de fruits et de légumes pour payer sa place sur un cargo... mais la véritable aide, et la richesse d'un tel périple, l'auteur la trouve dans la générosité des amis de passage, prêts à tout pour l'aider.
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Sur le terrain, le football se joue à onze contre onze. Mais, dans les tribunes, un « douzième homme » s'active, convaincu d'avoir lui aussi un rôle à jouer : le public. C'est ce monde méconnu et souvent décrié que l'auteur décrypte dans ce dictionnaire d'une richesse étonnante. Les supporters dont il est question ici sont plutôt jeunes, et se rassemblent en groupes plus ou moins importants pour soutenir leur équipe favorite, à domicile comme en déplacement. Qui n'a pas entendu parler des MTP à Marseille, des Greens Angels à Saint-Étienne, des Bad Gones lyonnais ? Qui ne s'est pas demandé comment fonctionnent ces associations dont certaines existent depuis des décennies et comptent des milliers de membres ? L'actualité des derniers mois, en particulier à Paris, est venue rappeler qu'il y a là un phénomène de société majeur que les médias et les politiques ont bien du mal à appréhender.
Sous les écharpes et les drapeaux, les banderoles et les tifos, grouille en effet un univers complexe, avec ses rites, ses valeurs, son jargon. Franck Berteau nous en ouvre les portes, en France comme à l'étranger. Chacune des 300 entrées proposées fourmille d'informations, d'anecdotes, et plonge le lecteur au coeur de ces tribus exubérantes, passionnées, parfois violentes.
Ce jeune journaliste habitué à fréquenter les stades s'en tient aux faits, sans juger ni céder à la complaisance. De A à Z, tout y est : les groupes et leur histoire, les codes vestimentaires, les références musicales ou littéraires (Nick Hornby, John King...), les influences politiques, l'explication des termes propres à ce milieu (kop, parcage, bâche, cortège, capo, casuals...). En s'adressant aussi bien aux initiés (environ 100 000 personnes en France) qu'aux néophytes, cet ouvrage est appelé à faire référence. Surtout à l'approche de deux événements majeurs : le Mondial 2014 au Brésil, et l'Euro 2016 en France.
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Le tennis est le sport professionnel féminin le mieux organisé, le plus diffusé de la planète, le plus rémunérateur aussi pour ses stars multimilliardaires. Mais que cache le sourire parfait des businesswomen présentées comme des gravures de mode ?
En marge de quelques destins auréolés, combien de vies brisées, de corps meurtris, de personnalités ravagées, de familles éclatées, de pressions morales, de trahisons, d'humiliations, de chantages affectifs ou d'abus sexuels ?
Certes, les soeurs Williams, Steffi Graf, Monica Seles, Jennifer Capriati, Cathy Tanvier, Mary Pierce, Anna Kournikova... ont connu des moments de grâce. Elles ont eu le monde à leurs pieds, mais toutes, sans exception, ont un jour trébuché et souffert.
Et que penser de ces périodes où, passant des rubriques sportives aux faits divers, le tennis a dévoilé sa part d'ombre, confrontant d'innocentes victimes préadolescentes à la cruauté d'entraîneurs pervers ou à l'ambition sans bornes de pères abusifs et violents ?
Parce qu'elles étaient plus fortes que les autres, ces athlètes ont affronté toutes les douleurs, mais c'est aussi parce qu'elles sont de vraies battantes qu'elles ont pu se reconstruire, obtenant ainsi leur plus belle victoire. -
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K-O. ; le dossier qui dérange
Jean-françois Chermann
- Stock
- Les Documents Stock
- 6 Octobre 2010
- 9782234064287
Rugby, boxe, bien sûr, mais aussi Formule 1, sports de glisse, cyclisme, équitation... tous les sports sont concernés par les commotions cérébrales. Cadences infernales, athlètes surdimensionnés, impacts physiques démesurés, la situation ne peut plus durer. La boîte crânienne, elle, reste inextensible et le meilleur casque ne pourra jamais empêcher une commotion. Or une commotion aujourd'hui, outre le risque redoutable du « syndrome du second impact », ce peut être, dans dix, vingt ou trente ans, des pertes de mémoire, une dépression chronique, des anomalies de comportement et, dans le pire des cas, la fameuse « démence pugilistique » que l'on croyait, il y a peu encore, réservée aux boxeurs, un état qui serait un mélange de Parkinson et d'Alzheimer et que l'on retrouve également chez les rescapés des champs de bataille.
Avant qu'il ne soit trop tard, le Dr Chermann tire la sonnette d'alarme. Si la lecture de ce document, qui s'ouvre sur la prise en charge par l'auteur du rugbyman Christophe Dominici en mars 2005 à la veille du choc France-Angleterre au Parcdes- Princes, est plaisante et distrayante, évoquant pêle-mêle le couperet de la guillotine, la chute de cheval de Montaigne, l'accident de Maurice Ravel ou les rêveries de Jean-Jacques Rousseau, le propos n'en reste pas moins grave. De plus en plus, étant donné l'énormité des enjeux financiers et de carrière, les médecins de clubs subissent la pression des entraîneurs, des présidents de ligue et même des sportifs qui refusent le repos préconisé. Pourtant, c'est démontré, un athlète commotionné, même s'il n'a pas perdu connaissance, ne sera pas performant s'il reprend trop tôt la compétition. C'est, au contraire, en ne respectant pas le délai de reprise qu'il met en danger non seulement sa santé, mais aussi sa carrière et les résultats de son club. Il est grand temps d'appliquer un certain nombre de règles dans les sports dits « de contact » en général et dans le rugby en particulier, des règles, pour certaines déjà connues mais peu respectées et pour d'autres tout à fait nouvelles, que nous propose Jean-François Chermann pour clore cet ouvrage. -
« Maradona good, Pelé better, George best ».
George Best a été la première popstar du football, le premier joueur médiatisé au-delà de ses performances, le sportif le plus photographié des années 1960 et 1970, un joueur d'une grâce infinie, une gueule d'ange qui a débarqué dans la nuit en même temps que la minijupe et la pilule. Les penseurs d'alors affirmaient que les Beatles s'occupaient de la musique et George Best de la chorégraphie.
Le Cinquième Beatles est une histoire dont le football n'est pas le coeur, mais une atmosphère. Une histoire d'innocence, de sexe et de rock'n'roll. George Best est devenu un mythe de la culture foot, parce que les traces de son jeu sont celles d'un génie, parce qu'il venait d'Angleterre, berceau du sport le plus populaire au monde, de la musique et d'une presse tabloïd qui a raconté son existence au jour le jour, en noir et blanc puis en couleurs, des sommets des années 1960 avec mannequins et voitures de sport à la déchéance, l'alcool et la mort, avant ses soixante ans. « Toute ma vie, j'ai rêvé de coucher avec George Best. » C'est ce que, au crépuscule de sa vie, les femmes disaient de lui.
Il est devenu un mythe parce qu'il a arrêté le football de haut niveau à vingt-sept ans, dans le désintérêt d'autres sommets, parce que la plupart de ceux qui l'ont vu étaient persuadés qu'il était le plus grand, parce que personne n'a jamais osé, ni avant ni après, vivre et brûler comme lui.
À l'image glamour qui a porté son mythe, il a su ajouter une légende faite de panache, d'humour et d'autodérision.
Partout se vendent les tee-shirts qui reprennent ses formules et ne s'encombrent pas de signatures. Épitaphe favorite de tous ceux qui le vénèrent : « J'ai dépensé tout mon argent en filles, en verres et en voitures. Tout le reste, je l'ai gaspillé. »
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Les dix derniers sélectionneurs (dans l'ordre chronologique) : Michel Hidalgo, Henri Michel, Michel Platini, Gérard Houiller, Aimé Jacquet, Roger Lemerre, Jacques Santini, Raymond Domenech, Laurent Blanc, Didier Deschamps.
La fonction de sélectionneur de l'équipe de France est une fonction à hauts risques. Comme nos Premiers ministres, nos entraîneurs nationaux sont placés entre le marteau de leurs hiérarchies respectives et l'enclume d'une opinion où prolifèrent, dit-on, 66 millions de sélectionneurs amateurs. Sur ou au bord du terrain, ce sont eux qui insufflent, bousculent et mobilisent, tout en étant perpétuellement remis en cause. Certains ont connu la gloire, mais tous ont eu maille à partie avec la critique et l'opprobre.
Vincent Duluc, « M. football » à L'Équipe, a connu et côtoyé les dix derniers sélectionneurs nationaux. Il a partagé leur quotidien, leurs doutes et leurs enthousiasmes. Pour ce livre, il les a à nouveau soumis à la question et mieux compris, avec le recul, la façon dont chacun s'est accommodé - ou non - avec l'exercice du pouvoir. Comment Michel Hidalgo a-t-il digéré le France-Allemagne de 1982 ? Pourquoi Henri Michel en veut-il toujours à Eric Cantona ? Quand Aimé Jacquet pardonnera-t-il à ses contempteurs ? De quelle façon Raymond Domenech s'est-il égaré en Afrique du Sud ?
Agrémenté de très nombreuses révélations et anecdotes, ce livre-document balaie trente-cinq ans de football français en même temps qu'il nous rapporte le parcours d'hommes plus souvent sur la sellette qu'ils ne l'auraient jamais imaginé.