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Maitres Du Vent
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Dimanche, au milieu du Pacifique. Seul sur sa passerelle, l'homme de veille chantonne et d'étranges mouvements agitent ses jambes. "Qu'avez-vous à remuer ainsi?" demande le Capitaine. Sans s'arrêter, l'agité répond: "Y a qu'à l'heure qu'il est, y a p'tit bal à Paimpol; ça vous dérange si je danse?" Voilà le ton du beau récit d'Henri Bourdereau: émotion, fraternité, poésie. Sans grandiloquence, sans jamais forcer le trait, il nous raconte la vie difficile des gens du long cours, ces routiers de l'océan que les rigueurs de la concurrence privent d'escales. Le bateau chargé, souvent loin des villes, il faut repartir pour un périple de neuf mois: Bretagne, canal de Panama, mines du Pérou, aciéries du Japon, retour au Pérou, nouvelle visite au Japon, avant de regagner la Bretagne.
"Embarquez-vous pour ce voyage. Vous y rencontrerez, guidé par le meilleur des commandants, drôle, conteur magnifique et reporter honnête, la tribu des marins; des êtres qui nous ressemblent sauf en ceci, qui est peut être l'essentiel: ils ont été plus loin que nous dans le rêve, aux lointains et en eux-mêmes." Erik Orsenna.
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Dumont, jeune capitaine au long cours prend le commandement du Silvacane. C'est un pétrolier de 25 000 tonnes plutôt "fatigué" que vient d'acquérir une petite compagnie de cabotage qui se lance dans la navigation internationale.
Le premier voyage est prévu de l'Algérie au Brésil mais au lieu de revenir en Europe, le Silvacane poursuit une errance de plus de cinq mois autour du globe. L'Argentine, les USA, le Japon et l'Iran le verront tour à tour.
En arrivant enfin au Havre, Dumont résumera son périple: trois océans, quatre continents, les deux canaux interocéaniques, 35 000 milles, 100 000 tonnes de pétrole, un mort, un fou et un cyclone.
Le tour du monde du Silvacane raconte l'histoire des gens de mer, ces marins long-courriers ordinaires entraînées dans des voyages qui le sont moins et la solitude du commandant face à ses responsabilités.
Henri Bourdereau, capitaine au long cours, a été primé pour son précédent ouvrage Lettres du Pacifique chez le même éditeur.
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"Cependant il reste le Horn, et pour lui seul je repartirai." Telle était la conclusion de Loïck Fougeron dans Si près du cap Horn.
Obstiné, à bord de son fidèle Captain Browne, Loïck est reparti vers ce cap légendaire qu'il s'était juré de doubler. C'est ce qu'il vient nous conter ici, en nous faisant partager au fil des pages les terribles épreuves mais aussi les joies merveilleuses qui vont jalonner sa route. Le récit fascinant d'une aventure humaine hors du commun, un exemple de courage et de persévérance comme il en existe peu.
"Rayon vert au cap Horn, un des plus beaux livres sur la mer qu'il m'ait été donné de lire depuis longtemps." J-P. Aymon, Voiles et Voiliers.
"Sans fioriture, mieux écrit que bon nombre de ces bouquins vite fais, vite lus, où la mer n'est qu'un argument de vente." N-J. Bergeroux, Le Monde.
"Loïck Fougeron nous donne une merveilleuse leçon de persévérance et de courage, de modestie aussi." Journal La Suisse.
Loïck Fougeron est aussi l'auteur de Si près du cap Horn, chez le même éditeur
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Loïck Fougeron est né en Bretagne, à Saint-Marc. Bercé par le ressac de la mer sur la grève proche de sa maison, il va naturellement vers elle dès son plus jeune âge. À sept ans, il construit son premier bateau, le Coulapic. La passion est bien ancrée et il va consacrer sa vie à naviguer, ne faisant escale que pour armer un nouveau bateau.
En 1968, le journal anglais Sunday Times organise la première course en solitaire et sans escale autour du monde par les trois caps. Deux français y participent_: Bernard Moitessier et Loïck Fougeron. Captain Browne, le bateau de Loïck Fougeron est durement touché par un furieux coup de vent au large de Tristan da Cunha dans les 40e rugissants. Il est contraint à l'abandon.
Deux ans plus tard, il reprend ce projet, de tour du globe avec un second Captain Browne. Il est accompagné cette fois d'une équipière dont ce sera la première expérience de navigation en haute mer. Une succession de tempêtes dans l'océan Indien et le Pacifique sud vont les empêcher de doubler le terrible cap Horn.
Loïck Fougeron nous raconte cette vie de marin, avec simplicité et authenticité_; c'est un récit d'aventures captivantes et un très beau témoignage qu'il nous fait partager.
"Cet ouvrage est particulièrement agréable à lire_: un roman d'aventures dramatiques ou pittoresques à avaler d'une seule traite." Didier Pillet, Ouest-France.
Loïck Fougeron est aussi l'auteur de Rayon vert au cap Horn, chez le même éditeur.
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Les marins n'ont jamais beaucoup aimé la mer du Nord. Ainsi débute cette chronique d'une famille de marins dunkerquois, de la révolution à nos jours.
Antoine, Louis-François, Charles le Suédois et François sont nés sur ces rives, giflées en permanence par les vents de Noroît, près de ces dunes imprécises dont beaucoup ne sauraient dire aujourd'hui si elles sont encore en France ou déjà en Belgique...
De retour d'Islande, les Fils Decoster nous emmènent successivement sur les bancs de Flandre, sur les océans bien au-delà du Cap Horn_; puis à bord d'un bateau pilote dunkerquois, en passant par la Louisiane. Pour enfin retrouver Le Cap Dur, fantasme de tous les marins du monde.
Les fils du vent et le vent d'ouest nous entraînent dans leur histoire... L'histoire éternelle de la Mer et de ceux qui la servent.
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Toute la carrière maritime de Gilbert Renouvin s'est faite parmi le personnel des machines; en débutant comme simple graisseur sur un pétrolier et en finissant comme chef mécanicien sur des cargos naviguant au long cours.
Une partie importante de sa vie à bord a donc eu pour cadre le fond des salles de machines. Pour décrire ce milieu, il parle pourtant davantage des hommes que des machines.
L'évocation d'escales du monde entier, de navires aujourd'hui disparus, des visions de machines, de chaufferies, de mers et de rivages, fait surgir un passé déjà vieux d'un demi-siècle.
Dans ce Route Libre (le signal indiquant que le navire se présente face à une mer dégagée de tout obstacle), Gilbert Renouvin montre ce qu'était alors la profession de marin de commerce dont il a gardé la nostalgie. Il s'attache particulièrement à l'histoire du Gien, ce -Liberty ship dont il retrace toute la carrière.
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Eclats d'océan Avec Jean, son compagnon, Danièle a bouclé en sept ans un tour du monde à la voile, à bord d'un voilier de 14 mètres.
C'est une histoire d'amour que ce voyage, un "voyage partagé". C'est également une approche très différente des circumnavigations que tant de plaisanciers ont racontées ou galvaudées.
Nulle chronologie dans Éclats d'océans mais l'accueil attachant des gens des îles du bout du monde, l'ensorcelante beauté des nuits en mer, les rencontres et fortunes de mer en Pacifique ou ailleurs, le charme et la misère des villages blottis dans l'ombre des filaos. Ce sont autant les mouillages dans les lagons des Marquises que l'amitié des populations de là-bas qu'il est dur de quitter. Danièle Romatet ne cache pas non plus les doutes qui l'ont assaillie, sa fatigue, son besoin de solitude qu'elle assouvira dans une autre île, grecque, celle-ci. Elle raconte son aventure avec une grande sensibilité, en portant un regard de femme sur un tour du monde peu ordinaire, un regard vers les "autres"...
Ce livre a obtenu le prix Vagnon du Nautisme en 1992.
D'origine parisienne, Danièle Romatet vit dans la vallée de -Chamonix. Elle a écrit également Retour d'Océans éd. Glénat (Prix Jean Raspail en 1996, Prix des Administrateurs de la Marine en 1996).
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La Coupe de l'America est le plus vieux trophée sportif du monde. Depuis 1851, la contrée qui la détient jouit d'une aura de prestige auprès de toutes les nations maritimes. En 2002, pour la première fois dans l'histoire de cette compétition à nulle autre pareille, un pays sans accès à la mer va se lancer dans l'aventure_: la Suisse.
Ernesto Bertarelli en rêve depuis son enfance. Avec son ami Michel Bonnefous, il va relever le défi. En un peu plus de deux ans, ils vont mettre sur pied une équipe multinationale qui se jouera de tous les obstacles. Plus de 120 photos rappellent que les paris qui semblent les plus insensés peuvent devenir réalité pour peu qu'on s'en donne les moyens et qu'on y croie par dessus tout. Les auteurs ont vécu cette aventure depuis sa conception jusqu'à la victoire finale à Auckland. Retrouvez ici l'histoire de la Coupe, celle d'Alinghi, les bons jours et les désillusions. Le récit d'un gigantesque pied de nez aux meilleurs marins de la planète.
Laurent Gilliéron, photographe, a passé six mois sur place. Olivier Noverraz, journaliste, est resté un an en Nouvelle Zélande. Il a pu suivre l'entraînement des équipes jusqu'à la victoire finale.