L'homme est discret, secret même, mais c'est un héros. Il a été le premier à atteindre les pôles Nord et Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser, sans l'aide de quiconque, l'océan Arctique et le continent antarctique.
En parfait conquérant de l'inutile, il a, dans le sillage de ses compatriotes norvégiens Fridtjof Nansen ou Roald Amundsen, bousculé les obstacles glacés les plus infranchissables.
Il est l'explorateur polaire contemporain le plus authentique qui soit, selon Jean-Louis Étienne. Compagnon d'expédition de Mike Horn, son exact contraire, il a fait sienne la volonté de préférer la vérité au spectaculaire, l'épure au superlatif.
Depuis peu, l'infatigable explorateur s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde afin de témoigner de leur inquiétante dégradation.
Ce livre entend rendre hommage à un esthète qui considère les étendues glacées comme des vigies d'exception et milite pour leur indispensable sauvegarde.
Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.
Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au coeur de la mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde, il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire (le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
Le 3 juin 2017, Alex Honnold a gravi les 900 mètres verticaux d'El Capitan en solo intégral. Le film Free Solo, Oscar 2019 du meilleur documentaire, a donné à cet exploit un retentissement mondial. Le jeune Californien dévoile ce projet fou, auquel personne n'osait croire - un voyage intérieur à la rencontre du vide, culminant avec le récit haletant des 3 h 56 qui ont marqué l'histoire de l'escalade. Solo intégral est un livre à deux voix : Alex raconte ses souvenirs, la naissance de son ambition et ses ascensions avec un art consommé du suspense. Il se dévoile avec sincérité : timide mais solide, passionné, capable d'affronter le risque et d'en parler avec un égal sang-froid. L'écrivain David Roberts a, lui, décrypté son jeu « radical » : « L'enjeu est ultime : tomber, c'est mourir. »
Un grand récit d'aventure, où tout est vrai, et un plaidoyer convaincant pour une philosophie qui a fait de nombreux adeptes dans le monde : la course minimaliste.
Pourquoi Christopher McDougall a-t-il mal aux pieds quand il court ? Pour répondre à cette entêtante question, l'auteur - journaliste et coureur de longues distances - part à la recherche d'une tribu légendaire et d'un mystérieux Caballo blanco, dans les replis inaccessibles des Copper Canyons, au Mexique. Sous la menace de narco trafiquants, au coeur de reliefs verti gineux où se blottissent des villages invisibles, l'auteur va rencontrer la tribu des Tarahumaras, et surtout découvrir un mode de vie qui révolutionnera le monde de la course à pied.
Formidable récit d'aventure, où tout est vrai, Born to run nous embarque dans un tourbillon de rencontres avec des personnages capables de parcourir 200 kilomètres sous 50 °C dans la Vallée de la Mort ou à plus de 4 000 mètres dans les montagnes du Colorado. En racontant quelques-unes des plus incroyables courses d'" ultra " de la planète, l'auteur nous plonge aux limites de l'endurance humaine, dans un plaidoyer convaincant pour une philosophie du dépouillement :
La course minimaliste.
Novembre 2021 : trois Ukrainiens se dressent au sommet de l'Annapurna III. Mikhaïl Fomine, Nikita Balabanov et Slava Polezhayko viennent de réussir une ascension historique, quinze journées d'escalade éprouvantes et risquées pour venir à bout d'un des « derniers grands problèmes » de l'Himalaya : une arête magnifique et interminable qui résistait depuis quarante ans à toutes les tentatives. À peine rentrés au pays, ils sont confrontés à l'impensable : la tentative de l'invasion de leur pays par l'armée russe. L'expédition a reçu le Prix spécial du jury aux Piolets d'Or 2022.
Conrad Anker, mentor des alpinistes contemporains (il est « capitaine » du team North Face) signe une préface qui donne la mesure de cet exploit.
Et pourquoi pas ?
Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ?
Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant...
Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer.
Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes.
Guirec Soudée ose tout.
Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer.
Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique, tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus.
Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.
Guirec Soudée, le petit illien aux pieds nus, vit sur une île de trois hectares, inaccessible la moitié du temps.
Vivre sur une île ouvre-t-il des horizons ?
Quand on est encore dans la vingtaine, on ne sait pas forcément pourquoi on fait les choses.
Tout au long de sa double traversée, confronté à la solitude, Guirec va s'interroger sur lui-même et sur le monde, dénicher des réponses qui valent pour lui et pour tout le monde. Il est question de rapprochement profond avec la nature, de renoncement à tuer la dorade venue l'accompagner, alors que la faim de frais le tiraille. Il est question de s'éloigner d'une civilisation qui ne prend pas le temps de vivre l'essentiel, esclave de l'horloge. Il est question de temps de lecture, et de rencontre avec des grands hommes, avec des guides qu'il serait bon de réhabiliter. Il est question surtout d'audace, de ne pas être spectateur de sa propre vie, d'invitation à tout un chacun.
Guirec Soudée a bien disparu des radars et des satellites plusieurs jours. Même Thomas Pesquet l'a cherché de là-haut, dans l'espace. Mais bien sûr il est rentré, pour bientôt repartir, délesté de quatorze kilos mais tant enrichi. 74 jours à l'aller, 107 jours au retour.
« Dans les pas de Zohre, je marche sur les traces de mon père. Je ne me fraie pas seulement un chemin dans la montagne, je descends et je remonte le long d'un fil ténu. Je dévale derrière Zohre et je le cherche lui. Mon père.
Il est venu par ici, dans les montagnes du nord de l'Iran. Il descendait du Trône de Salomon, la neige couvrait tous ces versants. C'était en 1956, il avait 27 ans, il brassait la neige.
Plus tard, je suis née. Il s'appelait Émile, on l'appelait Milou, je m'appelle Émilie. Il m'a appelée Émilie.
Cela fait trente ans qu'il n'est plus de ce monde et je marche sur ses traces sous les pas de Zohre. J'ai fouillé ses papiers, ses pitons, j'ai interrogé ses témoins, sa jeunesse, je questionne mes souvenirs, mon enfance, je le cherche sur la montagne et dans ma mémoire. »
À la fin des années 1970, Simon McCartney, jeune grimpeur britannique brillant et fanfaron, écume les voies les plus dures des Alpes. Une rencontre dans un bar de Chamonix avec un virtuose californien, Jack Roberts, va changer sa vie - et manquer d'y mettre fin. Un lien se noue entre les deux hommes qui s'envolent pour l'Alaska. Pendant l'été 1978, ils réussissent la première ascension de la face nord du mont Huntington, une voie si dure qu'elle n'a jamais été répétée. Deux ans plus tard, ils tracent une voie de légende dans la face sud-ouest du Denali (ou McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du Nord. Mais Simon passe tout près de la mort. Une vie plus tard, le hasard le remet face à ce passé refoulé. Dans ce récit, il revisite ces deux ascensions, à la recherche d'un lien perdu avec Jack. Et avec son propre passé.
Que faire quand on est une femme dotée de capacités physiques exceptionnelles et d'une volonté bien charpentée ? Grimper, toujours plus haut, toujours plus fort ! Que faire quand cette passion vous conduit dans un monde presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée, et qu'on se heurte inlassablement au même plafond de verre ? Recommencer, encore et toujours, et donner une voix à sa colère.
Marion Poitevin est aujourd'hui secouriste en montagne et présidente de l'association « Lead the Climb », qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes. Elle prend la plume pour la première fois dans cette autobiographie saisissante.
« Quand il a dû se retirer de son deuxième Vendée Globe, au large de la Nouvelle-Zélande, mon père, le navigateur Sébastien Destremau, a décidé de venir nous voir en Australie, mon frère jumeau et moi, pour fêter nos 18 ans. Trois ans qu'on ne l'avait pas vu. Quelques jours plus tôt, au téléphone, je l'ai mis au défi :
- Papa, est-ce que je peux ramener le bateau avec toi à Toulon ?
- Tu es tombée sur la tête ?
- Pas du tout. J'ai très envie de le faire.
Résultat : 68 jours au milieu des océans, seule avec mon père ! » Dans ce récit à deux voix, Jade, qui déteste la voile, raconte qu'elle a beaucoup pleuré. Elle a eu peur aussi, très peur, sur ce bateau ultra-rapide et dénué de tout confort. Elle nous parle surtout de ces jours suspendus, où, avec son père, ils ont enfin appris à se connaître. Aujourd'hui, ils aimeraient que parents et enfants sachent qu'il suffit parfois d'un moment privilégié, hors des habitudes - et pas nécessairement deux mois en mer... -, pour créer des liens plus forts que jamais.
Une vague de tendresse, de drôlerie et de complicité retrouvée.
Pour un tueur à gages, la réussite est toujours fatale. L'erreur aussi.
Un polar irrésistible au coeur des Alpes signée Peter D. Mason.
Son père était juge, il devient tueur à gages au nom de la Justice, là où le paternel a failli. Il aime la montagne, c'est en montagne qu'il choisit de faire son « travail ». Il y rencontre l'amour, et là, ça se corse.
Parti pour une expédition polar, Peter D. Mason a été rattrapé par l'humour et l'absurde. C'est caustique, drôle, très prenant. C'est un premier roman arrivé, comme on dit, « par la poste ». Un page turner.
L'auteur a fait ses armes à la fameuse Librairie des Alpes, à Paris. Son style est diablement efficace : il a le talent pour vous faire croire à l'improbable, le foutraque, l'impossible.
Depuis le premier match de foot organisé devant quelques centaines de spectateurs dans le sud de Londres en 1870 jusqu'à la finale de la Coupe du monde à Saint-Denis en 1998, ce livre revisite l'histoire du monde en onze matchs... On y rencontrera un ambassadeur uruguayen et un ancien ouvrier du Forez, des commerçants enrichis de Calcutta et un capitaine de la police politique soviétique, mais aussi un poète italien iconoclaste et des prêtres catholiques vivant en Écosse.Toutes ces trajectoires footballistiques nous plongent au coeur de l'histoire mondiale d'un long XX? siècle, des décolonisations à la guerre froide, des phénomènes d'industrialisation à l'émergence du salariat, de la mondialisation à la sauce britannique aux affrontements généralisés des guerres mondiales. C'est sans doute ce qui explique la popularité du football:raconter son histoire nous ramène toujours à tout ce qui nous a faits tels que nous sommes.
Plus de 13 000 exemplaires vendus en grand format !Personnage culte du football mondial, Patrice Evra raconte pour la première fois, sans concessions et avec une totale sincérité, les dessous d'une carrière qui l'a vu porter 379 fois le maillot de Manchester United, 81 fois celui de l'équipe de France, et remporter notamment une Champions League, une Coupe du monde des clubs et cinq titres de champion d'Angleterre avant de triompher de nouveau avec la Juventus. Un palmarès étincelant, construit grâce à une détermination et une passion sans failles, qui ont eu raison de ce qu'il appelle lui-même « une fâcheuse tendance à s'attirer des ennuis » et qui ont fait de lui un héros à Manchester, sous les ordres de Sir Alex Ferguson et aux côtés de Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney, Paul Scholes et Ryan Giggs. Charismatique, chambreur, jovial, impulsif, parfois incontrôlable, Patrice Evra n'esquive rien : les trafics de son enfance aux Ulis, les débuts difficiles en Italie avant de parvenir à s'imposer enfin à Nice et surtout à Monaco, l'altercation avec Luis Suarez, Knysna et son rôle de capitaine lors de la Coupe du monde 2010, le coup de pied donné à un supporter marseillais, mais aussi les démons intimes dont il a dû se libérer. En se dévoilant comme jamais, avec un courage qui force l'admiration, il emmène ainsi le lecteur là où peu d'autobiographies osent s'aventurer.
À Manchester avec Éric Cantona.C'est à Manchester qu'Éric Cantona a construit sa légende et est devenu, pour toujours, le King. Quatre fois champion d'Angleterre en cinq saisons, double vainqueur de la Cup, élu à deux reprises meilleur joueur du championnat, il sera même couronné « joueur du siècle » par les supporters des Reds en 2001. Canto à Manchester, c'est une succession de prouesses sur le terrain, mais aussi une attitude, un état d'esprit, un magnétisme qui fascinent le public, subjugué par ce personnage altier et mystérieux : en dehors du terrain, on connaît finalement très peu de choses d'Éric Cantona. Un homme, pourtant, l'a accompagné quasi quotidiennement tout au long des cinq années que Canto a passées à Manchester, de 1992 à 1997. Cet homme, c'est Claude Boli, frère de Basile et de Roger, ami intime de Cantona depuis que les deux garçons ont partagé un appartement à Auxerre, au début de la carrière du King, et parti entre-temps étudier l'histoire et la sociologie à l'université de Manchester. Dans le nord de l'Angleterre, l'étudiant et la star du foot vont partager leurs passions communes pour la littérature, le cinéma, la musique et bien sûr le football. Ils passent l'essentiel de leur temps libre ensemble, mangent ensemble, flânent ensemble dans les rues de la ville, vont ensemble à l'entraînement, apprennent même la trompette ensemble. Claude est là pour recueillir les confidences de Canto sur Manchester United, sur son coach Alex Ferguson, sur ses partenaires, les Giggs, Scholes, Beckham, sur l'équipe de France, sur la vie et le foot selon Canto, notamment au cours de l'épisode si singulier de sa suspension de neufs mois consécutifs à son high-kick sur un supporter de Crystal Palace. Un portrait sans précédent de Cantona le joueur, de Cantona l'homme et de Cantona l'ami, par l'un de ses plus proches confidents.
« Tu te souviens de mon idée folle ? Les chaussures de course japonaises ? Ça peut être énorme, Papa. Énorme ! »Fondateur de Nike, dont il fut le PDG de 1964 à 2004 puis le président du conseil d'administration jusqu'en 2016, Phil Knight, l'homme derrière le « swoosh », la virgule, est toujours resté dans l'ombre, et sa vie un mystère. Il raconte enfin son histoire dans une autobiographie surprenante, humble, sans concessions, drôle, inspirante, et qui passionnera aussi bien les amateurs de sport que ceux qui s'intéressent à l'économie, à l'entreprise et au management.
À peine sorti de sa business school, le jeune Phil a une vision : il lancera son entreprise, et importera aux États-Unis des chaussures de sport japonaises haut de gamme, mais à bas prix. Il emprunte pour cela 50 à son père. Cette première année, 1963, il vend pour 800 de chaussures, qu'il stocke dans le coffre de sa Plymouth Vaillant.
Aujourd'hui, le chiffre d'affaires annuel de Nike dépasse les 30 milliards de dollars. Nike est la référence ultime, la success-story qui inspire tous les start-upers, une marque mondiale dont le logo, le fameux « swoosh », symbole de grâce et de grandeur, est l'une des rares icones que l'on reconnaît aux quatre coins de la planète.
Du sexisme ordinaire (ces petites remarques que certains considèrent comme des traits d'humour), qui d'ailleurs touchent femmes comme hommes, aux violences sexuelles, de la question d'une « nature masculine » du sport à celle de la féminité des sportives et des actrices du sport (nécessité ou pas ?), Béatrice Barbusse décrypte pas à pas, s'appuyant sur des cas concrets et sur son propre vécu, la réalité de l'ancrage du sexisme dans ce milieu qui est pourtant « le mariage le plus harmonieux entre notre culture de la concurrence et notre culture de la justice » (Alain Ehrenberg).
Pour aborder l'avenir, l'autrice explore aussi les lents changements en cours et les combats à mener, tels celui de la médiatisation, fondamentale pour une reconnaissance symbolique, ou encore celui de la féminisation de l'encadrement. Autant de luttes nécessaires qui ne pourront aboutir que si l'on intègre pour toutes et tous une sensibilisation à la question de l'égalité des genres et que si l'on parvient à faire prendre conscience au plus grand nombre, hommes et femmes confondus, la prégnance des stéréotypes dans nos façons de penser, de parler, de se comporter tous les jours.
Pour cette nouvelle édition revue et augmentée, l'autrice a écrit un avant-propos inédit, revenant notamment sur la réception du livre et sur l'effet libérateur qu'il a pu avoir auprès des femmes (mais aussi de certains hommes) de sport, suivi de la vague #Metoo et également des diverses révélations de violences sexuelles qui ont eu lieu dans différentes disciplines (patinage, équitation, presse sportive...). L'ensemble du texte est également actualisé, notamment sur les données chiffrées, mais aussi par l'ajout de nouveaux témoignages de terrain et d'avancées récentes.
Guilhem Guirado annoncera la fin de sa carrière en juin 2022. À un an de la Coupe du monde de rugby organisée en France, celui qui en a disputé trois en tant que capitaine du XV de France raconte les coulisses d'une carrière exemplaire.
Petit fils de réfugiés républicains espagnols, une origine qui lui tient à coeur, Guirado s'est toujours montré discret, solide et fidèle au poste pendant les tempêtes qu'a traversé l'équipe de France. Il n'a jamais rien dévoilé des difficultés rencontrées lors d'une période de l'équipe de France qui fut loin d'être la meilleure de l'histoire. C'est aujourd'hui le moment pour lui de mettre les choses au point.
Dans cette autobiographie sincère, il raconte sans s'épargner vingt années de rugby pro et explique comment et pourquoi les Bleus ont décroché pendant près de dix ans sur le plan international sans que jamais, ni son apport sur le terrain ni son état d'esprit ne soit remis en question. Guirado a été épargné à titre personnel des nombreuses critiques qui se sont abattues sur l'équipe de France. Une stat résume ainsi la détermination de Guirado sur un terrain : il est le recordman des plaquages dans un match du Tournoi des VI Nations (31, France-Irlande 2018).
Palmarès :
Capitaine du XV de France, 3 participations à la Coupe du monde, 8 dans le Tournoi des VI Nations.
74 sélections entre 2008 et 2019.
Vice-champion du monde 2011.
Champion d'Europe avec Toulon.
Champion de France avec Perpignan.
Vainqueur du Challenge européen avec Montpellier.
Le nouveau livre de Stejarel Olaru porte sur la plus grande gymnaste de tous les temps, Nadia Comaneci, la première athlète au monde à avoir remporté la note parfaite de 10, lors de Jeux olympiques (Jeux olympiques d'été de Montréal, 1976). Nadia Comaneci est née en 1961 dans le nord-est de la Roumanie. Elle est lauréate de neuf médailles aux Jeux olympiques et de quatre aux Championnats du monde. Elle vit aux États-Unis.
L'auteur présente les débuts de Nadia en gymnastique, visitant les premiers titres importants qu'elle a remportés, culminant avec la victoire du titre de championne d'Europe en 1975, puis le titre olympique à Montréal, en 1976.
L'auteur déchiffre et décrit minutieusement le réseau d'informateurs au sein de l'équipe olympique roumaine, créé dans le but d'exercer un contrôle axé sur le renseignement au service du Parti communiste. Ce réseau d'informateurs a révélé les méthodes abusives du couple d'entraîneurs Karolyi, ainsi que les graves conflits entre les entraîneurs et les gymnastes - en particulier entre Nadia et Bela Karolyi. L'auteur n'élude pas le sujet du traitement abusif continu exercé par les formateurs, Bela et Marta Karolyi, à l'instar des rapports des agents secrets. Même dans ces conditions, « La Déesse de Montréal » poursuit sa carrière exceptionnelle, culminant avec sa participation réussie aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, malgré les efforts des arbitres contrôlés par l'URSS pour diminuer ses chances de monter sur le podium.
Joël Thibault est aumônier protestant des Français aux Jeux Paralympiques et Olympiques et coach spirituel de nombreux sportifs de haut niveau dont Olivier Giroud. Le Pasteur des champions retrace son parcours de foi et révèle l'envers du décor du sport de haut niveau.
Que savons-nous de la vie intérieure des grands sportifs ? Dans un milieu souvent gangrené par l'argent, soumis à la pression des sponsors et obnubilé par la performance, quelle place reste-t-il pour leur quête de sens ?
Ancien footballeur amateur, entraîneur diplômé de la FFF et pasteur protestant, Joël Thibault a fait de l'accompagnement spirituel des sportifs de haut niveau sa vocation. D'Olivier Giroud à Grâce Zaadi, chrétiens affirmés, aux athlètes qui cherchent Dieu, il est présent aux côtés de ces sportifs presque comme les autres dans les événements médiatisés et dans ceux plus secrets de leur vie, comme leur reconversion professionnelle.
Considérant qu'ils sont souvent livrés à eux-mêmes, l'action de Joël Thibault complète celle des préparateurs mentaux pour les inviter à trouver leur équilibre dans l'équation holistique : corps, âme, esprit.
Des Jeux paralympiques et olympiques de Rio et de Tokyo aux mondiaux d'athlétisme de Londres jusqu'aux Jeux de Paris, il retrace ici son parcours de foi et révèle l'envers du décor du sport de haut niveau.
Si sur son acte de naissance fi gure la date du 28 février 1946 au 13 rue du Faubourg- Montmartre, c'est pourtant au numéro 10 de cette artère parisienne que le journal L'Équipe est véritablement né. Le rachat du journal L'Auto puis la fusion avec Élans vont conduire la rédaction à réintégrer ses locaux du 10 dès 1948. Les péripéties de la seconde guerre mondiale ont failli lui coûter la perte desdits locaux et du Tour de France. Dès lors, c'est une aventure de plus de 40 ans dans ces bureaux qui conduira le journal à devenir une référence mondiale en matière de presse sportive. Pour l'évoquer, les anciens du journal ont accepté de nous faire la visite des lieux. Chaque endroit recèle des moments uniques, des histoires connues et inconnues, des moments de vie qui ont échappé au regard de tous.
C'est dans cette confi guration qu'une partie de l'histoire de ce journal nous est contée. Des documents uniques, inédits, viennent apporter une richesse certaine à l'ensemble. On lira avec gourmandise l'original du dernier article manuscrit d'Antoine Blondin comme quelques notes de service savoureuses voire de l'administration fi scale.
De l'échauffement à l'arrivée, en passant par les sensations des premiers kilomètres et la vacance des ravitaillements, Cécile Coulon nous entraîne dans un passionnant marathon littéraire, et physique...
"Chaque coureur apparaît comme un maillon d'une chaîne immense, qui ne se referme jamais et ne cesse de s'étendre. Nous faisons partie d'un gigantesque ensemble, où se côtoient professionnels et amateurs, débutants et expérimentés, têtes et fins de peloton. Et la course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et défaites."
En près de 400 pages, dans la lignée de son précédent ouvrage, Le Tour de France des villes et villages, le célèbre commentateur du cyclisme à la télévision, Jean-Paul Ollivier, raconte l'histoire de ces forçats de la route, dont beaucoup méritent d'être (re)découverts.
« Ils sont là ceux qui sont sacrés « Tour de France ». Il y en a pour tous les goûts : ceux des villes et de la France profonde. Nous sommes face aux géants de l'asphalte, de la pédale ou plus simplement de la route. Il y a les inimitables, ceux dont les noms indiquent toute la grandeur et encore la belle popularité ; il y a ceux de l'Histoire qui ont sauté et sursauté sur les pavés d'un autre âge, d'un autrefois sur les routes défoncées ; il y a les fous, les acrobates, les malins. Il y a les nombreuses victimes qui nous rendent à notre humilité.
On peut y restituer par la mémoire le décor grandiose de la montagne avec ces dieux ailés de tout temps où la métaphore coudoie le théorème. La caste des gens du Tour est ici restituée et la France recomposée ».
Jean-Paul Ollivier, extrait de La note au lecteur.
JO 2024 : Participer ou gagner ? Comment le sport français doit faire sa révolution ? Le journaliste Ludovic Mauchien s'interroge sur le modèle du sport de haut niveau français et les défis à relever pour briller aux prochains Jeux olympiques de Paris en 2024. C'est la première enquête exclusive et approfondie sur l'organisation du sport de haut niveau en France. Regroupant les témoignages de nombreuses personnalités incontournables du sport français, Ludovic Mauchien propose une réflexion ouverte sur le système actuel de performance, en présentant ses forces et ses faiblesses. Passer du Top 10 au Top 5 Depuis 30 ans, la France est présente dans le Top 10 du classement des nations aux Jeux Olympiques. Comment accrocher le Top 5, mieux, le Top 3 ? Mission impossible ? Non ! La Grande-Bretagne, d'un profil similaire à la France en termes de population et de développement économique, y est parvenue.
Fut un temps où les intellectuels (artistes, avocats, comédiens, écrivains, journalistes, médecins, philosophes, scientifiques, universitaires, voire politiques) avaient quelque retenue vis-à-vis du football. Si certains le regardaient en catimini à la télévision, pour beaucoup le football ne pouvait constituer une présence au monde originale et encore moins relever d'une forme artistique. Au mieux, il était une distraction du dimanche. Cette époque est révolue depuis la victoire de l'équipe de France sur celle du Brésil en finale de la Coupe du monde de football en 1998. Les intellectuels sont désormais engagés dans la défense inconditionnelle d'un football paré de toutes les vertus.Dans le prolongement de ses travaux sur la critique du sport, l'auteur veut montrer comment la puissance du football a renversé toutes les barrières intellectuelles, esthétiques, politiques, sociales, idéologiques... jadis élevées sur la base de la raison, de la faculté de jugement, de l'émancipation sociale et de la critique des idéologies. Autrement dit, comment le football a réussi à contaminer en profondeur - l'air de rien et en quelques années - les professions intellectuelles a prioriles moins enclines à se bercer d'illusion sur ce spectacle de mercenaires et à subir la magie des buts ou encore à intégrer la fantasmagorie de quelques gestes dits techniques de footballeurs aux dribbles inouïs, aux shoots si puissants.Que diront les intellectuels au moment de la Coupe du monde du Qatar ?