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Marsile Ficin
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Au fil d'une riche correspondance, Marsile Ficin, donne à voir combien l'Humanisme dépasse le cadre de la redécouverte théorique des textes de l'Antiquité pour renouer avec un authentique "art de vie". Soucieux de concilier les sagesses païennes au christianisme, Ficin ne cesse de convier son correspondant à une conversion, qui lui permettra de se retrouver en lui-même. Ce choix de lettres, extraites de son Epistolarium, témoigne du goût de Ficin pour une philosophie pratique, où l'art du conseil tient la première place.
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Argument pour la théologie platonicienne
Marsile Ficin
- Manucius
- Le Philosophe
- 22 Janvier 2016
- 9782845784567
Dédicacé à Laurent le Magnifique, l'Argument pour la théologie platonicienne a sa place parmi les Opuscules théologiques que Marsile Ficin, le maître de l'Académie néoplatonicienne de Florence, rédige en 1476 pour accompagner son Commentaire sur le Banquet de Platon et sa Théologie platonicienne de l'immortalité des Âmes. Ainsi, Ficin apparaît non plus seulement en traducteur, mais en philosophe authentique, se donnant pour tâche la rénovation du platonisme, attentif aux liens unissant les sagesses païennes à la religion chrétienne. Pérenne, la pia philosophia ne sert pas que des intentions apologétiques, elle est un exercice spirituel qui, partant du multiple pour remonter vers l'Un, enseigne le chemin qui élève jusqu'à Dieu. Pour Ficin, il appartient au platonisme de tracer cette voie.
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Théologie platonicienne de l'immortalité des âmes
Marsile Ficin
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 11 Janvier 2007
- 9782251344898
Dépassant l'humanisme littéraire des générations passées, se défiant du «scientisme» naissant qui n'invoque ni Platon ni Aristote mais Archimède, Marsile Ficin (1433-1499) «ce sage citoyen» florentin, contemporain - faut-il le rappeler - de Nicolas de Cues, de Machiavel, de Léonard de Vinci, retourne aux «choses antiques» et élabore une sorte de religion naturelle qui ignore l'inquiétude du péché et se tend tout entière vers la recherche d'un salut, d'une sérénité.
L'oeuvre montre, comme nulle autre, quel idéal fut celui des hommes de la Renaissance, désireux de créer une religion naturelle qui fondrait en un tout unique la civilisation classique de la charité chrétienne, en vue d'une perfection toute rationnelle et mystique.
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Plus que de simples lettres familières, les huit opuscules qui composent le Livre II de la Correspondance de Ficin sont des petits traités métaphysiques, véritable propédeutique à la Théologie platonicienne publiée en 1482. Ces textes humanistes ne visent pas seulement à rénover la sagesse des Anciens, mais aussi à faire concorder les enseignements de Platon et du Christ ce sans quoi il n'est pas de chemin vers le beau, le bien et la vérité. Sa dignité d'homme résidant dans son âme immortelle, l'homme s'efforce de s'unir à Dieu et de se porter à un contact mystique où la volonté amoureuse prime sur l'intellect spéculatif. De cette remontée anagogique, la lumière est le guide. C'est elle qui unit les formes corporelles et les formes incorporelles, et qui achemine l'âme vers le principe créateur de toutes choses. Par son éclat, par sa splendeur, elle est la manifestation même de Dieu. La métaphysique culmine ainsi dans une esthétique.
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Correspondance livre 1 ; epistolarium (1457-1475)
Marsile Ficin
- Vrin
- De Petrarque A Descartes
- 6 Mai 2014
- 9782711624805
Au grand Cosme de Médicis qui s'enquerrait du meilleur chemin pour atteindre la félicité, le philosophe Marsile Ficin répondit par une longue lettre, qui initia une vaste correspondance avec les plus grands noms du siècle : trois générations de Médicis, dont Laurent le Magnifique, le cardinal Bessarion, les Pazzi de la conjuration, les poètes Ange Politien, Giovanni Cavalcanti... Des proches du philosophe platonicien que ce dernier assiste, tel un nouveau Sénèque, dans leurs efforts pour faire leur métier d'homme. L'échange de lettres, pour persévérer au jour le jour sur la voie de la perfection, devient l'acte philosophique par excellence, amorçant tout un travail de l'âme sur lui-même, sur les décisions qu'elle doit prendre, sur le monde qu'elle doit sculpter.
La pensée syncrétique de Ficin, porte-parole de la philosophia perennis, trouve dans les lettres son style particulier et son objet privilégié, la pratique. Dans sa forme, elle tient plutôt de l'ancienne parénétique que de la scolastique. Ficin s'intéresse à l'éducation, à la vie civile, aux exercices spirituels et aux efforts quotidiens que font les hommes pour se rendre dignes de leur créateur. Peut-être le lecture de Ficin devrait-elle commencer par celle de l'Epistolarium, plutôt que par la Théologie platonicienne : ces lettres constituent en effet une propédeutique et inscrivent l'homme dans une progression qui le mène de la sphère étroite de son individualité jusqu'au tout et à l'Un. Passant par la série des expériences de l'unité ici-bas (action vertueuse, banquet, politique, mais aussi échange épistolaire), Ficin prépare son lecteur à l'expérience ultime de l'union au divin. -
Comment se fait-il que rien ne soit plus obscur que la lumière, quand il n'y a pourtant rien de plus clair, puisqu'elle élucide et fait connaître clairement toutes choses ? marsile ficin.
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Depuis ses mémoires d'étudiant sur la vision, premières ébauches de la Comparaison Orphique du Soleil à Dieu, jusqu'aux opuscules du dernier livre de sa Correspondance, Du Soleil et De la lumière, en passant par l'évocation de l'extase de Paul dans Du Ravissement de Paul, quarante ans d'écriture n'ont pas démenti l'atttrait que la lumière et le soleil exercent sur Marsile Ficin, qui trouve en la première l'ombre de Dieu et dans le second son Fils. Ces quatre textes ont été composés entre 1476 et 1492 par le grand rénovateur du platonisme dans la Florence des Médicis. Ils rappellent que le maître de l'Académie platonicienne de Careggi était fasciné par les sagesses païennes, hermétiques, orientales; qu'il passa son existence à déceler les liens secrets les unissant au christianisme, au point d'accommoder la «Vraie Religion» aux cultes solaires, d'associer l'astrologie aux métaphysiques de la lumière.
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Commentaire sur le banquet de platon, de l'amour ; commentarium in convivium platonis, de amore
Marsile Ficin
- Belles Lettres
- Classiques De L'humanisme
- 19 Juin 2002
- 9782251344591
Le 7 novembre 1468, à l'initiative de Laurent de Médicis, neuf amis philosophes se réunissent dans la villa de Careggi près de Florence pour renouer avec la coutume des premiers disciples qui célébraient chaque année le double anniversaire de la naissance et de la mort de Platon. Marsile Ficin, qui est déjà l'âme respectée de ce petit cénacle, est du nombre, et ce dialogue est censé reproduire la conversation qui eut lieu alors : après le dîner, lecture est donc donnée du Banquet de Platon, dans lequel, on le sait, sept convives, dont Socrate, prononcent chacun un éloge de l'amour ; puis, sur le modèle du dialogue-source, nos nouveaux convives sont invités à commenter l'un après l'autre chacun des sept discours.
La mise en scène ne doit pas nous tromper : c'est bien Ficin qui, d'un bout à l'autre, donne, par personnages interposés, son exégèse de l'oeuvre du maître, exégèse ou plutôt interprétation originale d'une impressionante cohérence, enfermant à la fois une théologie ou cosmologie, une anthropologie et une psychagogie, dont les thèses, référées aux mystères hermétiques et orphiques, sont marquées par la riche tradition du néo-platonisme de Plotin, Jamblique, Porphyre, Proclus et ordonnées, dans le sillage de Denys l'Aréopagite, à la réconciliation de Platon avec le christianisme.
Cette oeuvre de Ficin a marqué profondément et durablement la réflexion sur l'amour à l'aube des temps modernes, déclenchant une longue série de dialogues et traités parmi lesquels brillent ceux de Pic de la Mirandole, de Bembo ou de Giordano Bruno, et imprégnant de ses concepts la poésie amoureuse pendant deux siècles.
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Les trois livres de la vie : le i, pour conserver la sante des studieux (ed.1581)
Marsile Ficin
- Hachette Bnf
- 1 Juin 2012
- 9782012580886
Les trois livres de la vie : le I, pour conserver la santé des studieux ; le II, pour prolonger la vie ; le III, pour acquérir la vie du ciel, avec une Apologie pour la médecine et astrologie. Le tout composé... en latin par Marsille Ficin,... et traduit en françois par Guy Le Fèvre de La Boderie,... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k117721k
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Discours de l'honneste amour sur le Banquet de Platon , (Éd.1578)
Marsile Ficin
- Hachette Bnf
- 1 Mai 2012
- 9782012540286
Discours de l'honneste amour sur le Banquet de Platon , par Marsile Ficin,... à la sérénissime royne de Navarre. [Elégie du traducteur] Traduits de toscan en françois par Guy Le Fèvre de La Boderie,... Date de l'édition originale : 1578. Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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