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Germain Arfeux
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De vastes étendues de pâturages qui se gondolent sous un ciel bleu-blanc, des flots d'herbe grasse qui s'étendent à perte de vue et qui moussent en écumes de forêt au sommet des collines, et puis quelques villages tout blancs qui flottent sur cette mer verte comme des esquifs en plein naufrage. Voilà l'Auxois ! Connaissez-vous l'Auxois ? L'Oksoa ? Mais non, l'Auxois ! On prononce Au-ssois ! Semur ? Toutry ? Marigny-le-Cahouët ? Ça ne vous dit rien ? Montbard ? Pouillenay ? Brianny ? Toujours rien ? Je m'en doutais... Personne ne connaît l'Auxois ! Quand Vercingétorix voulut se soustraire aux Romains, c'est en Auxois qu'il vint se barricader. Quand Saint-Bernard voulut échapper au monde, c'est en Auxois qu'il vint fonder une abbaye. Quand Buffon voulait s'immerger dans la nature, c'est en Auxois qu'il venait l'étudier. Tous ceux qui ont voulu fuir les hommes se sont toujours trouvés à leur place en Auxois. L'Auxois c'est la dernière terra incognita. Un pays méconnu des touristes, dédaigné des voyageurs, oublié par le temps. Qui a soif d'inconnu trouvera là de quoi s'abreuver... et peut-être même de quoi se noyer ! Bienvenue en Auxois !
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Se promener dans les rues de Dijon... Voilà une expérience plaisante, délassante, apaisante, mais qui peut, en apparence, sembler assez banale... Ceux qui ne connaissent pas la ville, en effet, ne peuvent en percevoir que la surface, et ceux qui la connaissent trop bien ont trop souvent les yeux voilés par l'habitude, de sorte que les touristes pressés comme les Dijonnais blasés traversent tous Dijon sans même le voir vraiment. En revanche, pour celui qui a les yeux bien ouverts, pour celui qui devine les secrets des monuments dijonnais, qui comprend le langage de ses places, pour celui qui parcourt l'histoire de la ville en même temps qu'il en arpente les rues, pour celui qui sait goûter à la beauté de ses façades, de ses sculptures, de sa musique, celui qui se plaît aux terrasses de ses bistrots comme devant les autels de ses églises, pour celui qui est assez heureux pour flâner dans la ville sans effort et se délecter de tout ce qu'elle offre à sa jouissance, alors la traversée de Dijon sera bien plus qu'une promenade : ce sera une expérience, une expérience fondamentale. Une expérience du temps. La flèche de Saint-Bénigne, la tour Philippe le Bon, les pendaisons du Morimont, le toit de l'hôtel de Vogüe, le poulet à la Gaston Gérard, les buveurs du Vieux Léon, les poèmes d'Alexis Piron, les sculptures de Sambin, les yeux de la chouette, le tintamarre du Jacquemart, le piquant de la moutarde, le roulement des R, les cornes de Moïse : tous ont une philosophie à nous transmettre. Un art de vivre. Sachons les écouter. Traverser Dijon, ce n'est donc pas seulement traverser une ville, c'est jouir, c'est aimer, c'est vivre, c'est traverser l'espace, et c'est surtout traverser le temps ! Le temps lui-même !... et le dépasser. Dépasser le temps... Rien de moins ? Rien de moins.
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Vive Bourgogne ! histoire de la très illustre et refulgente maison de Bourgogne
Arfeux Germain
- Z'Est Editions
- 25 Août 2021
- 9782491553104
« Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme le furent les quatre grands ducs de Bourgogne » Brantôme.« Que n'ai-je vécu au temps des grands ducs de Bourgogne ! Ah, chevaucher les forêts giboyeuses, danser le branle gai et prendre part à ces banquets fastueux où l'on dévorait des faisans emmi les combats de nains ! C'est ce poème que ce livre entend déclamer. Mieux on connaîtra la vie des ducs et mieux on comprendra l'âme de la Bourgogne, on saura ce qu'elle fut lorsqu'elle était libre. Mieux on connaîtra la vie des ducs, mieux on saura ce que peut être l'existence humaine quand elle est menée, comme la leur, avec panache et avec faste, à grand galop, en véritable bourguignon. » Germain Arfeux« La misère était telle qu'on vit un homme vendre de la viande humaine au marché de Tournus et un aubergiste de Mâcon égorger une cinquantaine de ses clients pour manger leur cadavre. On assassinait les voyageurs pour se repaître de leur chair. On attirait les enfants avec un oeuf pour les assommer et les manger. Partout, dans les villages, on croisait plus de morts que de vifs. » Germain ArfeuxAinsi se trouvait la Bourgogne au temps des Carolingiens.Un ouvrage pour découvrir la naissance du duché de Bourgogne et mieux connaître la vie de ces quatre ducs !