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Littérature
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Opinions du citoyen jacques sur les choses remarquables du jour
Gault
- Hachette Bnf
- 1 Juin 2017
- 9782014040289
Opinions du Citoyen Jacques sur les choses remarquables du jour Date de l'édition originale : 1848 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Le Corps incertain est le récit à la première personne d'une jeune femme qui apprend à brûlepourpoint, au détour d'une phrase, qu'elle est atteinte d'une sclérose en plaques. Elle décide alors de raconter son parcours dans les dédales de l'hôpital et les affres de la maladie, ses tentatives de
négocier avec le destin, sa faiblesse cachée derrière une apparente désinvolture, ses ruses pour demeurer dans la vie de tous les jours.
La première partie, «le mal secret», nous aide à mieux comprendre cette maladie aux symptômes imprécis, peu spécifiques et si fluctuants qu'on a du mal à admettre qu'on en est atteint. Elle nous dit la déshumanisation qui menace tout être humain qui, malade, découvre le monde de l'hôpital. Nous sommes brutalement confrontés à l'institution hospitalière, où se succèdent les
praticiens «au beau geste» et les autres. Elle pose aussi la question, toujours irrésolue, de la responsabilité du vaccin de l'hépatite B dans le déclenchement de la sclérose en plaques. Puis, lorsque les séquelles accumulées l'obligent à marcher avec une canne et que la maladie devient visible, c'est la seconde partie : «le corps exposé». La curiosité ou l'angoisse des badauds
devant son handicap donnent lieu à des anecdotes absurdes, tragiques ou drôles, affligeantes souvent, pleines d'humour et parfois poétiques. Elle touche alors à une autre question, qui est en train de devenir un fait de société : celle du handicap et de sa place dans la société. Vanessa Gault a trente-deux ans. Elle enseigne l'anglais à l'Université et envisage de devenir un jour psychanalyste. Parisienne de naissance, adepte du tai-chi-chuan et du développement personnel, elle se trouve confrontée à l'expérience inattendue de la maladie. Le sujet s'impose à elle ; il est la matière de son premier livre.
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Où vont les fromages lorsqu'ils partent en voyage ? Fragments de fromagination
Manu Gault
- Caseus Island
- 26 Juin 2023
- 9791041506989
À l'occasion d'un reportage, un jeune journaliste, du nom de Manu, fait la connaissance de Franky, personnage excentrique passionné de fromage qui sème la bonne parole au gré des conférences qu'il donne sur le sujet. Une amitié naît de cette rencontre et des années plus tard, alors que sa mémoire défaille, Franky demande à Manu d'être le conservateur de ses travaux. Il évoque alors une mystérieuse île sur laquelle, siècle après siècle, ses ancêtres auraient déposé mille et un fromages.
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Lyrisme de l'homme ordinaire ; dix études sur la littérature américaine moderne
Pierre Gault
- LAMBERT-LUCAS
- 19 Janvier 2010
- 9782359350159
Quel usage décisif de la langue peut-il mériter le qualificatif de littéraire ? En demeurant résolument au pied de la lettre, c'est cette question que Pierre Gault aborde ici avec des auteurs aussi divers que Hawkes, Agee, Carver, Updike, Dillard, Faulkner, Gass, Paley ou Nabokov.
L'enjeu est clair : par nature et par définition, le langage littéraire doit conjoindre deux ordres de fins contraires. Il doit dire un monde inouï et raconter des histoires neuves ; mais il doit aussi convaincre que ce projet même est illusoire. La moindre mise en mots convoque immanquablement le déjà dit et le banal. Nul ne saurait dire ce monde-là vu par ce sujet-là à ce moment-là. L'originalité de la lecture de Gault est de montrer qu'il y a pourtant un recours, en quoi consiste justement l'oxymore fondamental du dire littéraire : c'est l'écart subrepticement infligé à la lettre du cliché.
Quand quelque chose dérape dans l'expression du convenu, quand quelque chose cloche et fait faux pli dans l'énoncé du "bien connu", l'ineffable du sujet et du monde se met à faire signe. On y reconnaît parfois l'impulsion d'Éros. Elle fait fourcher la syntaxe de l'écrivain. Par lapsus, elle libère le lyrisme de l'homme ordinaire. Ada, Lolita et quelques autres ouvrent alors ses voies au roman. Sans espoir d'apprentissage, il est vrai. Sinon celui du renoncement à toute éducation, à tout pouvoir de dire le monde, fût-ce celui des sentiments. A moins, justement, qu'il se faufile, comme par inadvertance, au détour de formules consacrées.
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Une descente aux enfers de la cuisine : c'est ce sujet, jusqu'alors inexploré, qu'Henri Gault et Christian Millau traitent dans ce livre. En vous révélant les secrets honteux des gargotiers, ils n'ont pourtant nullement le projet de vous épouvanter mais celui, d'abord, de vous informer, et ensuite de vous amuser. Les envers de décors sont toujours de bons endroits pour rire. Célèbres par leur indépendance d'esprit et leurs humeurs, les duettistes de la critique gastronomique vont, cette fois, encore plus loin en s'attaquant aux combines, horreurs et traficotages qui guettent des millions de gens chaque jour, au restaurant, au café ou à la cantine. Tout, heureusement, n'est pas noir dans ce tableau des imposteurs culinaires. Gault et Millau vous aident, par leurs conseils, à y échapper, pour apprécier davantage les joies ineffables de la bonne cuisine.
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« Une promenade entre rêves et instants de vie, amour et amitié, illusion et réalité, bonheur et mélancolie. »